Geoffrey Loicq aimerait créer une académie d’astronomie
Passionné d’astronomie depuis son plus jeune âge, ce jeune Ittrois aimerait ouvrir à Ittre la première académie d’astronomie du pays.
Publié le 25-01-2017 à 05h00
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Depuis qu'il est petit, Geoffrey Loicq a deux passions: la musique (dont il a fait son métier en devenant musicien professionnel) et l'astronomie. «Ces deux passions sont dévorantes puisqu'une fois qu'on y a touché, on en veut toujours plus», sourit l'Ittrois. Si bien que cette passion, il aimerait en faire profiter à un maximum de monde. Pour ce faire, il a un grand projet en tête: ouvrir une académie d'astronomie… à Ittre.
«J'ai déjà pris contact avec divers services communaux et certains directeurs d'école semblent très enthousiastes pour quelques interventions et observations avec leurs classes. » Et si pour le moment, cette académie n'en est qu'au stade de projet, Geoffrey sait très bien où il veut aller. «Il y aura d'abord des cours théoriques, très vulgarisés pour que ce soit accessible à tous. Ensuite, les matières se compliqueront au fur et à mesure. Des intervenants viendront aussi expliquer leur domaine de travail dans l'astronomie. Durant tout le cursus, il devrait y avoir énormément de séances d'observation avec divers instruments car l'astronomie, c'est avant tout le plaisir d'observer.» Un plaisir auquel il a goûté alors qu'il n'avait que 8 ans. À l'époque, Geoffrey scrutait déjà le ciel avec une paire de jumelles. «Voyant que l'intérêt pour l'astronomie était là, mon père m'a acheté une petite lunette et m'a emmené aux Nuits des étoiles. Là, j'ai eu l'occasion de rencontrer d'autres passionnés», raconte le jeune homme qui se fit même interviewer par la télévision: «C'était assez drôle de se voir au journal à 8 ans. »
Cette passion s'est ensuite rapidement développée et à 12 ans, il optait pour un télescope à la place d'un vélo! «J'ai fait mes premières armes avec ce télescope que j'ai utilisé jusqu'à mes 23 ans, puis j'ai acquis un modèle beaucoup plus puissant afin de m'adonner à l'astrophotographie. Quand j'y repense, ça donne un peu le vertige de voir que ça fait déjà plus de vingt ans que je pratique l'astronomie mais je suis toujours prêt à sortir à n'importe quelle heure de la nuit pour prendre des photos.»
Avec sa future académie (qui serait une première en Belgique), Geoffrey Loicq espère susciter des vocations. «L'académie fonctionnera en cours du soir pour les adultes et le week-end pour les jeunes débutants», conclut-il.