Un rond-point à la sortie du ring d'Ittre
Un rond-point multimodal verra bien le jour à la sortie de l’autoroute à Haut-Ittre. Début des travaux en septembre.
Publié le 19-06-2012 à 07h00
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On en parle depuis près de dix-sept ans. Longtemps oublié, le dossier a été relancé en 2009. Aujourd’hui, la procédure administrative est terminée. Les travaux pour le rond-point multimodal commenceront si tout va bien en septembre. Les aménagements se feront en plusieurs phases pour une durée totale de 140 jours ouvrables.
Il s'agit d'aménager un rond-point de 50 mètres de diamètre à Haut-Ittre, au croisement entre la sortie de l'autoroute et de la route provinciale. Objectif: sécuriser le carrefour, «point noir n° 1 dans l'ouest de la province», avoue Alain Trussart (Écolo), député provincial en charge de la mobilité. Quelque 35 000 véhicules y passent tous les jours et «on compte un à deux accrochages par joue», ajoute Marc Hordies, Echevin de la Mobilité à Ittre.
Le but était aussi de proposer une véritable plate-forme multimodale: un parking de 150 places est prévu pour permettre le covoiturage.
Une gare de bus doit également voir le jour. L'idée serait de faire passer une ligne de bus articulés Rapido qui relierait Braine-le-Château à la future gare RER à Braine-l'Alleud via le RO. Tout bénéfice pour l'automobiliste, assure Marie-Claire Godeau Bougard: «Au lieu de laisser sa voiture à Braine-l'Alleud ou à Nivelles dans un parking payant, il garerait sa voiture gratuitement à Haut-Ittre et prendrait le bus.»
Les modes doux ne sont pas oubliés. Des infrastructures sont prévues pour les vélos. Un sentier pour les piétons reliera également le parking au quartier de la Brûlotte (Haut-Ittre) qui devrait d’ailleurs donner son nom au rond-point.
Coût du projet: 1,1 million. Chaque niveau de pouvoir (Province, Région, Commune) a mis la main au portefeuille.
Le fonctionnaire délégué de la Région a exigé qu'on laisse de la place à des «aménagements supplémentaires». On pense tout de suite à la liaison A8-E19. Cette route, Braine-le-Château et Tubize, notamment, la réclament depuis longtemps pour désengorger leurs centres-villes. Problème, Ittre a toujours refusé d'envisager cette liaison. Le dossier va-t-il bientôt refaire surface? C'est plus que probable, vu les projets de logements prévus, notamment aux anciennes forges de Clabecq (de 1 500 à 2 500 habitations devraient pousser d'ici une dizaine d'années). Pour la liaison, L'échevine de la Mobilité reste toutefois sur ses positions: «On défend au maximum les transports en commun…»