« Un débat sur les inondations »
C’est ce que réclame l’opposition. Il y en aura un, affirme l’échevin des Travaux. Mais ce n’est pas si simple, vu le nombre de partenaires.
Publié le 02-06-2011 à 01h07
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Depuis mardi passé, la circulation est rouverte dans le centre d’Ittre, rue Basse et rue du Centenaire. La première phase des travaux d’égouttage est clôturée.
La deuxième phase devrait démarrer après les congés du bâtiment. Les ouvriers s’attaqueront à la rue Jean Joly, aux trois déversoirs d’orage dans le centre ainsi qu’au bief 29 dont la digue a lâché lors des inondations de novembre. Le tout devrait être terminé pour les fêtes du 15août.
La troisième phase concernera la rue de Virginal et la rue Planchette. Pour cette dernière, outre les égouts, un by-pass doit être posé. Objectif: éviter de nouvelles inondations. En novembre, la rue Planchette était sous 80cm d’eau. Le by-pass devrait rejoindre le Ry Ternel et accélérer l’écoulement.
Mardi, le conseil communal a voté l'envoi du dossier à la Région. La pose du tuyau coûtera 338 000€. Le projet pourrait être subventionné. À hauteur de ? « On ne sait pas encore », avoue l'échevin des Travaux Christian Fayt.
L'opposition IC a voté en faveur du point, mais réclame d'autres solutions «car le by-pass ne réglera le problème qu'à la rue Planchette. Quid pour les terrains de tennis et la rue du Centenaire ?»
Le projet de la majorité est de construire une digue autour du terrain de foot, histoire d'en faire un bassin de retenue au cas où le Ry Ternel déborderait. Cet aménagement pourrait faire gagner de précieuses minutes en cas d'inondations. Mais le chef de file de l'opposition n'y croit pas trop: « C'est insuffisant,il faudrait plutôt envisager une zone inondable bien en amont, plus haut que le bassin d'orage actuel(à Haut-Ittre). » Ferdinand Joly conclut: «Il faudrait un véritable débat sur les inondations !» Un débat ? L'échevin des travaux Christian Fayt veut bien mais « avec tous les éléments en main. » Le collège en collaboration avec le Contrat de Rivière, a décidé de faire appel à un hydrologue pour réaliser un « plan général » qui devra répertorier toutes les zones potentiellement inondables en amont. Christian Fayt prévient: « Il faut réunir tous les partenaires autour de la table.» Et il y en a ! Province, Région et même des particuliers. « Il faut consulter les agriculteurs car inonder des prairies amène des déchets. » L'échevin des Travaux conclut: « C'est facile de dire « il n'y a qu'à », mais c'est plus compliqué qu'on ne le pense. » ¦