"Le rapport secret qui démolit nos prisons": juste un document de travail (direction)
Le rapport relatif à l'état des prisons en Belgique n'émane pas d'un service d'inspection, contrairement à ce qu'indiquent certains journaux, mais du service d'appui, bâtiments et sécurité (SABS), a précisé lundi Laurent Sempot, porte-parole de la direction générale de l'administration pénitentiaire. Ce document de travail interne datant de septembre avait été présenté aux syndicats.
Publié le 23-05-2011 à 13h48
Le rapport est un tableau de bord, établi sur deux pages, qui reprend toutes les prisons belges et leurs infrastructures techniques. Ce document mentionne le fonctionnement ou non de certains équipements, comme des caméras de surveillance, des alarmes ou de l'interphonie. Ce monitoring est effectué tous les six mois par le service d'appui, bâtiments et sécurité et est destiné à la Régie des bâtiments et non au ministre de la Justice.
"Tous les six mois, un monitoring est effectué pour voir ce qui a évolué ou parfois régressé et définir de nouvelles priorités", explique M. Sempot. Le document de travail n'aborde donc que des points liés aux infrastructures et non les conditions de détention.
Sur 36 prisons, 30 ne sont pas dans un état acceptable et seule la prison d'Ittre ne suscite aucune inquiétude, selon des médias qui font écho de ce document.