cdH : 3 e mandat pour Benjamin Goes
Seul candidat à sa réélection à la tête du cdH du Brabant wallon , Benjamin Goes rempile pour un troisième mandat.
Publié le 02-02-2008 à 10h00
Réélu sans élection, c'est curieux ça...
Je termine mon second mandat et je n'étais pas spécialement candidat. J'étais juste à la disposition de mon parti. Et comme il n'y avait personne qui voulait prendre la relève, j'ai accepté de rempiler.
Ce sont des élections moins mouvementées qu'en 2004, alors? (NDLR : le Stéphanois Jacques Jaumotte était candidat, soutenu par les parlementaires)
Bien sûr. Mais cela a permis quelques débats intéressants.
Que retenez-vous des dernières élections communales?
Ce sont des élections difficiles à gérer pour un président. Il y avait en plus les provinciales et puis dans plusieurs communes quelques arbitrages à faire. C'était du boulot...
Et le bilan?
Nous sommes dans une majorité sur deux en Brabant wallon. C'est quand même pas mal. Mais c'est vrai qu'il y a eu de mauvaises surprises, comme à La Hulpe ou à Ittre. Par contre, de bonne surprises comme à Orp-Jauche, Hélécine ou encore Nivelles.
La majorité provinciale MR-Écolo a un an. Comment la jugez-vous?
C'est le MR qui avait les cartes en main. Nous aurions été preneurs mais jamais nous n'avons été sollicités. Mais dans l'opposition, j'ai le sentiment que le cdH forme un vrai groupe, très actif.
Et les législatives? C'était tout de même en demi-teinte...
Il ne faut pas le cacher : nous avons été déçus. En fait, les sondages nous ont fait rêver un peu trop. Le résultat que nous avons obtenu est plus réaliste.
On savait le mandat revenait au suppléant qui faisait le plus de voix. Un bon système?
Je pense que le débat sera rouvert sur ce principe. A priori, il me paraît démocratique, même si au sein des candidats, c'est évidemment plus difficile à vivre.
Certaines tensions persistent encore?
Je n'en ai pas le sentiment.
Vous êtes à présent dans l'objectif : Régionales 2009?
Fatalement, on commence à en parler mais sans encore savoir qui sera sur la liste.
Il y a un doute sur la tête de liste?
Non, il n'y a pas débat : ce sera André Antoine. S'il accepte, bien sûr. Le travail qu'il a accompli est considérable et très concret. Peut-être même trop, aux yeux de ceux qui le critiquent.
Et le reste de la liste?
On n'est nulle part. Et puis il faut voir ce que va devenir le gouvernement fédéral. Après le 23 mars, on est dans le noir le plus complet.