Une 19e édition de l’Inc’Rock, à Incourt, où "tout le monde a trouvé sa place" (vidéo)
Les organisateurs de l’Inc’Rock ont retrouvé le sourire avec une belle 19e édition.
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Publié le 01-05-2023 à 19h29 - Mis à jour le 02-05-2023 à 08h17
Avec près de 7 000 festivaliers sur l’ensemble des trois jours du festival, cette 19e édition de l’Inc’Rock, à Incourt, était qualifiée de "réussie" par son organisateur Benoît Malevé. "Notre priorité était d’avoir une édition festive ou l’on retrouve le plaisir de se retrouver sans les contraintes de ces dernières années et ce fut le cas."
Au niveau de la programmation, la soirée DJ du vendredi "a fait l’unanimité. C’était une première et tout le monde en redemande. Samedi, c’était place au rap et il n’y a pas eu de problèmes particuliers. C’était bon enfant avec un chouette public et une programmation attractive. Dimanche, la météo nous a épargnés et les gens étaient unanimement heureux. Beaucoup sont restés jusqu’à la fin du concert de Mister Cover qui s’est terminé en farandole géante. Je crois que tout le monde y a trouvé sa place. Même ceux qui sont plus branchés rock y ont trouvé leur bonheur. C’était diversifié et il n’y avait rien à jeter."
En ce qui concerne les spectateurs, "rassembler 7 000 personnes est un chiffre correct. On espère toujours accueillir plus de monde mais d’un autre côté, on a enregistré une grosse augmentation au niveau des consommations et notre première expérience de proposer un bar à cocktails fut une réussite. Les gens avaient envie de prendre du bon temps."
Après une dernière édition moins réussie, celle-ci a de quoi redonner le sourire à ses organisateurs. "On s’était basé sur un budget prudent et un site adapté et je pense que nous avons passé le cap avec succès. Tout le monde a trouvé sa place dans cette 19e édition et mon coup de cœur ne va pas à un artiste en particulier mais au public. On peut maintenant réfléchir à la 20e édition !"
Le camping est "le bon plan"

Une centaine de campeurs a profité du festival sous tente. Parmi eux, Maxime en tant que régional de l’étape puisqu’il habite à Glimes, était présent avec sa compagne Phoepe qui, elle, vient de Virton. "Nous sommes arrivés vendredi à 17 h et on repart après les derniers concerts du dimanche."
Pour eux, camper sur le site du festival est "le bon plan. Cela permet de boire un verre et de ne pas réfléchir aux horaires des transports en commun pour rentrer."
Si Maxime a déjà tenté la formule du camping lors du Rock Werchter, c’était une première à Incourt, "une première au camping mais pas au festival où je viens depuis une dizaine d’années. C’est très familial, on se tutoie tous, on retrouve des connaissances et puis cela vaut aussi la peine au niveau du prix. 12 € pour les deux nuits avec un bon petit-déjeuner, des douches, des sanitaires qui sont propres et une organisation parfaite, cela vaut la peine."
Au niveau de l’affiche, "elle est sympa. Mais nous ne sommes pas venus pour un groupe en particulier mais plutôt pour l’événement dans son ensemble, pour le plaisir de ressortir après la période du Covid. On a adoré le concert de Kid Noize le vendredi soir. Mia Lena était vraiment très chouette le samedi après-midi et on a même pu faire des photos quand elle est descendue dans le public. Le concept du Mic Controller était aussi sympa. Et puis, quelle chance avec la météo. Je me souviens d’une année où on avait de la boue jusqu’aux genoux."