Incourt : condamné à 70 heures de travail après un incident à l’Inc’Rock
Le jeune homme était poursuivi pour rébellion, outrages et coups à deux policiers.
Publié le 10-03-2023 à 06h35
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L’Inc’Rock 2022, le 18 mai. Julien (prénom d’emprunt), 28 ans, de Ramillies, est en difficulté. Il n’a pas respecté certaines règles et le service d’ordre décide de l’évacuer. Voilà qui prend plusieurs minutes au cours desquelles des noms d’oiseau sont lancés à destination de deux policiers par des sympathisants assez énervés.
Le tribunal correctionnel, le 23 janvier dernier. Sur le banc des prévenus, Julien, poursuivi pour rébellion, outrages et coups. Sur les bancs des parties civiles, les deux policiers venus en renfort du service de sécurité.
Ainsi qu’il fut dit et répété dans le prétoire, Julien venait de subir une intervention chirurgicale au pied droit suite à un accident de travail et il n’était pas indiqué de retrouver à nouveau son pied meurtri.
Tarda-t-il à obtempérer aux ordres ? En tout état de cause, il se retrouva au sol et, "pour se dégager ou se défendre", il se débattit et repoussa les policiers (donna des coups ?). L’un d’eux fut blessé au poignet qui fut fracturé. Incapacité de 34 jours.
À l’audience, le parquet requit une peine de travail de 100 heures et une amende de 800 € (sursis pour moitié). La défense plaida l’acquittement, regrettant que les caméras de surveillance n’aient pas fourni d’images de la rébellion et que l’on n’ait pas identifié les agents de sécurité ayant fait appel aux renforts.
Le tribunal s’est montré moins sévère que le parquet: 70 heures de travail.