Incourt : trois jours sans chauffage à l’école communale d’Opprebais
Certains parents déplorent la lenteur de réaction de la Commune. " De là à en faire une affaire dans la presse… ", réagit la directrice.
Publié le 18-01-2023 à 06h55
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Papa d’un enfant scolarisé à l’école communale d’Opprebais, en classe d’accueil, David Becquevort nous a contacté pour faire part de son mécontentement. En cause, un problème de chaudière survenu dans l’établissement scolaire incourtois, la semaine dernière, et qui a entraîné trois jours sans chauffage dans les classes de maternelle.
Surpris par la situation et par l’absence de communication officielle de la part de l’école, le papa raconte: " Le mardi, nous recevons un message de l’institutrice qui nous avertit qu’il n’y a pas de chauffage. Quand on a été rechercher nos enfants à 15 h 30, ils avaient froid. Forcément, ils ont passé la journée par 14 degrés en classe. Le mercredi, pensant que seule la classe d’accueil était concernée, on (NDLR: les parents) a amené des chauffages électriques d’appoint, d’autant qu’on nous avait précisé que le problème allait être réglé pour le jeudi matin. Mais dans les faits, ça n’était toujours pas le cas.
Je me suis donc rendu à la Commune pour avoir contact avec un responsable et on m’a redirigé vers la directrice générale, qui n’était au courant de rien. Surprise, elle m’a accompagné jusqu’à l’école et a fait son propre constat. En urgence, un chauffagiste a été contacté et il est intervenu le jeudi soir en remplaçant le brûleur qui était défectueux et avait provoqué la panne. "
Notre interlocuteur regrette l’attentisme de la Commune. "Une panne, ça peut arriver. Ce qui m’ennuie, c’est le laxisme de la Commune et le manque de communication des responsables des écoles communales. Je suis étonné aussi qu’aucun professeur ne se soit plaint de la situation. S’occuper d’enfants par 14 degrés, ça ne doit pas être fort agréable pourtant. Et encore, on a de la chance qu’on n’était pas dans une période de grand froid non plus."
De son côté, la directrice de l’école, Peggy De Greef, donne une version somme toute différente. "S’agissant d’un bâtiment communal, les ouvriers communaux sont intervenus le mardi soir. Le lendemain, on a toutefois constaté que la réparation n’avait pas résolu le problème. À partir de là, il a fallu contacter un chauffagiste et attendre que la pièce en question soit disponible. Ce qui a été le cas à partir du jeudi en fin de journée. Nous sommes désolés et nous comprenons que des parents ne soient pas contents qu’une telle situation se soit produite mais de là à en faire une affaire dans la presse, cela me semble excessif…"