Des riverains mis à l’honneur
Comme chaque année, la commune d’Incourt a profité de la cérémonie des vœux pour mettre certains habitants à l’honneur.
Publié le 28-01-2019 à 06h00
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La salle communale d'Opprebais était bien remplie dimanche matin lors des traditionnels vœux de l'administration communale. L'occasion aussi de mettre à l'honneur plusieurs personnes de l'entité, à commencer par Claude Pilet, responsable des dossiers incourtois à la fondation rurale de Wallonie (FRW). «Il a travaillé 31 ans pour la commune, précise Léon Walry. Il a été d'un dévouement absolu et nous sommes allés chercher des subventions pour 512 millions de francs belges, ce qui est énorme.»
«J'ai eu la chance de travailler dans mon terroir et plus particulièrement pour la commune d'Incourt. Sur 1 200 réunions, il y en a eu la moitié pour Incourt», a ajouté Claude Pilet.
Myriam Buscema a ensuite été mise à l'honneur pour les plusieurs ouvrages écrits ces dernières années. On citera Des chats, une femme, Je n'ai pas donné la vie, Le chat beauté, ou encore Au fil de soi.
«J’habite la commune depuis 36 ans et j’écris des récits de ma vie. J’ai envie de partager ce qui m’habite pour apporter une petite pierre à l’édifice de chacun.»
Son cinquième livre, Les fruits de la solitude, sera publié en 2019.
Ce sont ensuite deux artistes qui se sont présentées au micro de Léon Walry: Carole Guth et Marianne Dzieyk. Elles ont exposé des œuvres sur le thème de la première guerre mondiale. «L'art est un langage universel qui peut apporter la paix tout en éduquant les enfants, a tenu à préciser Carole Guth. J'étais heureuse d'expliquer aux enfants ce qui s'était passé et ce que les femmes ont apporté pendant la guerre. Le rêve est maintenant que les écoles viennent voir nos expositions relatives à la guerre mais aussi celles sur les Indiens.»
Un cadeau a ensuite été remis à Pierrot et Ghilaisne Desmarthon qui tenaient une librairie dans la localité, un commerce qu'ils ont quitté il y a quelques semaines maintenant. «On a perdu une librairie, la seule d'Incourt, et c'est bien triste», regrette le bourgmestre.
«On peut dormir beaucoup plus, lance Pierrot en guise de boutade. Les personnes nous manquent, Nous nous sentons isolés et c'est une vie qui est passée.»
Trois autres prix auraient dû être remis à Thierry Schlomer, confectionneur des biscuits «gloutons», aux Héliotropes (cellule mobile d’intervention et centre thérapeutique de jour) ainsi qu’aux Aubépines, le service résidentiel pour personnes handicapées et adultes autistes, mais en l’absence des différents représentants, ce sera pour l’année prochaine.