Grez-Doiceau : la "différence" a été expliquée aux enfants des plaines de vacances
Pour la seconde année consécutive, l’ASBL Plain-Pied a collaboré avec les plaines de vacances pour évoquer l’inclusion. Un véritable succès.
- Publié le 05-09-2023 à 06h00
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Cette année encore, les plaines de vacances de Grez-Doiceau se sont voulues "inclusives" et ont abordé la "différence" de différentes manières tout au long de l’été. Pour la seconde année consécutive, l’ASBL Plain-Pied a collaboré avec les plaines pour monter ce projet ensemble: trouver des intervenants extérieurs, imaginer des activités, rassembler du matériel… "Nous sommes ravis de constater qu’organisateurs et moniteurs ont accueilli cette thématique une fois de plus avec le sourire, indique Julie Vanhalewyn, directrice de l’ASBL. C’est un véritable plaisir de monter ce projet avec les plaines, de voir tous ces jeunes y participer de manière active et spontanée, et revenir auprès de leur famille en fin de journée en partageant leurs impressions… Cette sensibilisation des jeunes publics nous tient particulièrement à cœur, car dans les années à venir, ils sont susceptibles d’avancer dans différentes directions ; c’est donc une multitude de secteurs que nous touchons ainsi."
N’oublions pas que les jeunes d’aujourd’hui sont les décideurs de demain. "C’est donc grâce à ces jeunes que nous arriverons petit à petit à rendre notre environnement plus inclusif. C’est bien là que ce projet rejoint l’objet social de notre ASBL Plain-Pied: l’autonomie des “personnes à besoins spécifiques” ou des “personnes autrement capables”. C’est ainsi que nous avons abordé chaque semaine les particularités de différents types de déficiences, avec des jeunes de 4 à 12 ans. Nous avons invité des personnes à besoins spécifiques afin qu’elles partagent leur parcours de vie avec les jeunes. Nous avons passé ensemble des moments uniques et très intéressants: jeux, discussions, parcours en chaise roulante, langue des signes, guidage, sport adapté…"
Hélène Hubin est atteinte d’un handicap moteur depuis la naissance: "Il m’a été demandé de créer un atelier pour des enfants de 4 à 8 ans. J’ai pris cette tâche très à cœur car je sais par expérience que lorsque l’être humain est confronté au handicap durant son jeune âge, celui-ci ne paraît plus étrange ou dérangeant à l’âge adulte. Par ailleurs, aborder l’infirmité motrice avec les enfants est une excellente porte d’entrée pour leur apprendre l’empathie, à savoir la compétence de savoir se mettre à la place de l’autre, celui qui ne vit pas la même chose. Ce qui à mon sens est indispensable pour la vie en société".
De nombreux aspects – parfois des détails, aurait-on tendance à dire – ont été abordés comme l’importance de la hauteur des trottoirs ou du nombre de marches à l’entrée d’un bâtiment. Une mise en situation a permis aux enfants expérimenter les déplacements en chaise roulante.