Pourquoi l'opération "plaisir d’apprendre" qui lutte contre le décrochage scolaire va disparaître à Grez-Doiceau ?

Mais de quoi s’agit-il? Lors des dernières vacances d’été, à l’initiative du Ministre-Président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’opération dénommée "Plaisir d’apprendre" a été mise en place afin de proposer l’organisation d’activités de remédiation scolaire couplées à des activités sportives et/ou culturelles pour les élèves francophones de la 6e primaire à la 5e secondaire.

Lancée dans l’urgence durant la crise sanitaire, l’opération a pour objectif de lutter contre le décrochage scolaire mais aussi de permettre aux jeunes de recréer du lien social dans un contexte où l’enseignement hybride ou à distance a perturbé tant leur cycle d’apprentissage que leur construction personnelle.

En 2021, l’opération "Plaisir d’apprendre" a ainsi permis d’accueillir 1 477 élèves dans les 56 communes participantes. Ces communes se sont montrées très positives vis-à-vis de l’opération et ont demandé presque unanimement sa reconduction en 2022, en exprimant néanmoins, le souhait d’avoir davantage de temps pour se préparer à l’occasion d’éventuelles futures éditions.

"Il convient de rappeler que la plateforme de tutorat CQFD (qui a fait l'objet d'un point supplémentaire déposé par le groupe "Alliance Communale" et qui avait été approuvé à l'unanimité par le conseil communal), grâce au partenariat avec l'UCLouvain et la Province du Brabant wallon, a déjà permis à plus de 1 200 élèves de secondaire de bénéficier d'un soutien scolaire, en individuel ou en groupe, en présentiel ou en virtuel. Ce projet simple, efficace et win-win existe depuis septembre 2019 et offre une solution à la problématique du décrochage scolaire. Les tuteurs en cours d'agrégation à l'UCLouvain donnent des cours gratuits jusqu'au 15 avril 2022. Parallèlement à cette plateforme de tutorat CQFD dont la publicité est faite par la commune, il serait porteur et judicieux, pour Grez-Doiceau, de se joindre à l'opération "Plaisir d'apprendre" dont l'objectif n'est évidemment pas de concurrencer l'offre de stages déjà existante mais de proposer une réponse concrète au décrochage scolaire tout en préservant, à travers les activités proposées, le bien-être et le lien social des jeunes éprouvés par la crise."

Pour la majorité, on ne voit pas l’opportunité d’autant qu’il n’y a aucune école secondaire sur son territoire. Qui plus est, la commune a reçu un message de l’ONE vu la modification du rythme scolaire, invitant les administrations à proposer des plaines de vacances à la Toussaint notamment. Les forces communales sont ainsi mobilisées et ce serait compliqué de mettre cela en place, en plus du reste. Une position que comprend l’opposition.