DéFI opposé au Trafic/Proxy Delhaize à Grez-Doiceau
Pour DéFI, le développement de Grez doit privilégier l’équilibre entre ses dimensions économique, sociale et environnementale.
Publié le 25-05-2020 à 07h24
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L'enquête publique se termine et DéFI Grez-Doiceau se positionne et dit «non» au projet Trafic/Proxy Delhaize. «Le développement de notre commune doit privilégier l'équilibre entre ses dimensions économique, sociale et environnementale.»
Alors qu'une enquête publique est en cours, DéFI considère que l'annonce de la possible concentration sur un même site, chaussée de Wavre, à Gastuche, d'un nouveau magasin Trafic et d'un Proxy Delhaize existant mais relocalisé ne correspond pas à cette approche. «La Chaussée de Wavre est un axe routier historique qui n'est pas adapté à la concentration d'enseignes à haute fréquentation, déclare Paul Cartuyvels, président de DéFI à Grez-Doiceau. Les actuels encombrements quotidiens dans la portion concernée le démontrent abondamment. En outre, il y a déjà de nombreux autres magasins à proximité de ce site. N'augmentons pas le trafic inutilement, alors qu'il y a un magasin Trafic à Bierges.»
Pour DéFI, le site de Bierges, à 10 minutes par la RN25 et la E411, permet déjà de satisfaire une éventuelle demande. «La présence d'un magasin Trafic à Gastuche ne correspond donc en rien à un souhait exprimé par les habitants des environs. La relocalisation de l'actuel Proxy Delhaize devrait, quant à elle, régler la problématique actuelle des livraisons de marchandises, mais toutes les alternatives de réaménagement du site actuel ont-elles été envisagées? Il est par ailleurs plus que probable que le site existant se verra occupé par une autre enseigne concurrente. Est-ce bien nécessaire? Le bruit et les livraisons de nuit risquent quant à eux d'être toujours présents.»
Réfléchir avec le citoyen
Autre élément avancé par DéFI: le choix d'affecter ce nouveau site à des commerces, plutôt qu'à des logements, s'il se confirme, doit se faire dans une optique de dynamisation du village de Gastuche en particulier, puis de Grez-Doiceau dans son ensemble. DéFI considère qu'une meilleure approche serait celle de consulter les citoyens sur des projets durables. «Il s'agirait de réfléchir ensemble à un environnement qui pourrait associer harmonieusement une activité économique locale, des initiatives sociales et culturelles, le tout avec un impact environnemental maîtrisé voire positif.»
La section DéFI de Grez-Doiceau a transmis ses réflexions à son échevin, Pascal Goergen, afin qu’il puisse faire écho de ces propositions au sein du collège communal.