On n’oublie pas Amand Delvaux
À Pécrot, la cérémonie patriotique du 11 novembre est traditionnellement caractérisée par l’hommage rendu, au cimetière du village, à Amand Delvaux, combattant de 1830.
Publié le 09-11-2019 à 07h01
Cette année encore, la tombe de celui-ci sera fleurie (à 10 h 15) et un discours sera prononcé.
Lors de la révolution de 1830, Amand Delvaux a 20 ans. Il quitte Pécrot et va combattre les Hollandais avec des compagnons de Huldenberg et de Rode-Sainte-Agathe. À Bruxelles, ils sont rejoints par 27 combattants gréziens. Après les combats, Amand Delvaux se marie en 1840 avec Antoinette Anciaux. Le couple a eu cinq garçons et une fille (hélas décédée en 1880). Amand Delvaux a été blanchisseur (pas pour les vêtements mais pour le chaulage des façades) et puis agriculteur. Il est décédé en 1906. Parmi sa descendance, citons un fils, Pierre-Joseph, qui fut garde champêtre de Bossut-Gottechain, et un petit-fils, Maximilien, qui fut curé à Nivelles et aumônier de la prison de cette ville.
Le passage au cimetière de Pécrot fera partie d’une série d’hommages qui seront rendus ce lundi, à 10 h devant le monument aux morts de Néthen, à 10 h 30 devant le monument aux morts de Pécrot et à 11 h devant le monument aux morts d’Archennes. À 11 h 30, sera formé un cortège (scouts, fanfare, associations patriotiques, Volontaires 1830, autorités communales, enfants des écoles, arbalétriers, para-commandos) devant le home Renard, à Grez. À midi, discours devant les monuments des combattants des deux guerres mondiales, puis devant celui des volontaires de 1830. À 12 h 30, verre de l’amitié à l’école communale Fernand Vanbéver.
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