L’école VTT fêtera-t-elle ses 20 ans?
L’encadrement des jeunes nécessite des formateurs qualifiés devenus trop rares. À défaut de trouver, les Blancs Gilets arrêteront la formation.
Publié le 08-11-2019 à 06h21
:format(jpg):focal(463x312:473x302)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/POVCKAGXDBF3BIII6V4TODPMWU.jpg)
Créé le 5 janvier 1986, les Blancs Gilets de Grez-Doiceau ont évolué depuis lors. La structure, qui ne faisait qu’organiser des épreuves à ses débuts, a ensuite développé sa section sportive avec des coureurs mais surtout, début 2001, en ouvrant une école de cyclisme axée principalement sur le VTT. Depuis lors, ils sont nombreux, les jeunes qui ont réalisé leurs premiers tours de roues au sein des Blancs Gilets. L’école de VTT a donc formé des jeunes pour une pratique de découverte et de loisir, mais aussi pour préparer des jeunes à la compétition cycliste. De nombreux talents sont passés dans les mains du staff de la formation grézienne qui a d’ailleurs un palmarès copieux, grâce à tous ces enfants ou adolescents qui se sont distingués aux quatre coins de la Belgique, mais aussi à l’étranger. Le palmarès est d’ailleurs édifiant. Rien que pour les jeunes de moins de 18 ans, les Blancs Gilets, c’est un titre de vainqueur de coupe d’Europe VTT, 4 titres de champion de Benelux, 19 titres champion de Belgique dans trois disciplines différentes (9 x VTT, 3 x route, 5 x piste), 45 titres de champion FCWB, 31 titres de champion provincial,…
Mais encadrer les jeunes demande du temps, des bénévoles et des encadrants qualifiés. Et ce n'est pas évident de trouver des personnes qui, aujourd'hui, sont encore dévouées à prendre de leur temps pour le donner aux autres… Du côté des Blancs Gilets, on est donc à la recherche de ces perles rares mais on ne cache pas son pessimisme et la (grande) probabilité de mettre fin à la belle aventure. « Depuis deux ou trois ans, cela devient de plus en plus difficile de trouver des encadrants, confie le club grézien. On a bien quelques candidats chaque année mais s'ils sont très enthousiastes au début, la fiabilité s'estompe rapidement. On ne peut se permettre de proposer quelque chose qui ne réponde pas à un minimum de qualité. On ne veut pas faire de la garderie. Jusqu'à présent, à quelques rares exceptions, les parents sont ravis de ce qui est proposé. Les progrès sont manifestes. Mais si deux renforts n'arrivent pas d'ici la fin du mois, nous devrons prendre la seule sage décision qui s'impose: mettre la clé sous le paillasson.»
Dossiers