Une étude globale pour sécuriser la chaussée de la Libération à Grez-Doiceau
Le conseiller Pascal Tollet (L’Équipe) voudrait sécuriser les trottoirs de la chaussée de la Libération. Le collège approuve, et va plus loin.
Publié le 02-02-2017 à 05h00
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C'est suite aux accidents à répétition dans ce fameux tournant de la chaussée de la Libération, à hauteur de la friterie Chez Gaston, que Pascal Tollet (L'Équipe, majorité) a décidé d'ajouter un point à l'ordre du jour du conseil communal de ce mardi 31 janvier. Le conseiller demandait une étude pour la sécurisation du trottoir. «Pour l'instant, nous avons eu de la chance, estime-t-il. Mais un accident se transforme vite en catastrophe. Un enfant qui passe, et c'est le drame. Nous devons mettre des éléments de retenue assez costauds pour empêcher la voiture de défoncer la barrière et de mettre en danger la vie des passants et des commerçants. Et tant pis pour l'automobiliste qui a roulé trop vite ou qui conduit sous influence. Ce n'est pas à la personne sur le trottoir de payer pour le comportement criminel de certains.»
Une demande somme toute légitime, qui n'a fait l'objet d'aucune contestation du côté du collège. «Effectivement, la barrière devant la friterie est régulièrement défoncée, avoue Luc Coisman, échevin de la Mobilité. Mais nous n'avons même pas le temps de commander les nouvelles barrières qu'un autre accident se produit déjà. Selon le plan de circulation Grez centre, il est prévu de mettre cette portion à 30 km/h. Mais si les automobilistes ne respectent déjà pas les 50 km/h…»
Sybille de Coster-Bauchau, bourgmestre, s'orientait vers une étude plus globale. «C'est toute la traversée de Grez qui est problématique. Incivisme, vitesses excessives, drogues, alcool… On l'a vu lors des récents contrôles de police, avec des résultats sont très étonnants. À n'importe quelle heure de la journée, des gens sont saouls au volant. C'est ce genre de comportement dangereux qu'il faut punir.»
Une réflexion en concertation avec les services de police et la commission police et sécurité est donc envisagée. «Nous n'avons pas de solution miracle, et nous n'allons pas non plus nous mettre au diapason de Donald Trump en installant des murs en béton tout le long de nos routes. Mais nous pouvons réfléchir à cela, en créant des obstacles empêchant les vitesses excessives et en touchant au portefeuille du contrevenant si celui-ci s'évertue à rouler trop vite.»
En conclusion, Philippe Lenaerts (L'Équipe) abondait également dans ce sens. «Nous avons tout ce qu'il faut pour faire une étude globale, et pas seulement dans le centre, mais dans tout Grez-Doiceau. Des rétroviseurs arrachés à cause de routes trop étroites, conduite sous influence, parking sauvage, embouteillages… Des réponses sont à trouver avec la police.»