Sega-Bois affirme respecter les règles
Visée par des riverains n’approuvant pas les abattages réalisés à Florival, Sega-Bois a tenu à réagir et préciser certaines choses.
Publié le 16-12-2014 à 05h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/W4BMTWWAJZFZJOHYT6KWN66FEQ.jpg)
«La bourgmestre chausse ses bottes alors que Sega-Bois reste droit dans les siennes.» Suite à nos articles sur les abattages du côté de Florival, avec une mise à blanc d'un côté, et un nettoyage forestier modeste de l'autre, le responsable de la société Sega-Bois qui procède à ces travaux a tenu à s'exprimer. Samuel Ségard: «Je confirme, tout comme la bourgmestre, que les éclaircies réalisées sont conformes à la bonne gestion pour conduire à bien des bois de production, mais il faut savoir qu'ils seront pourtant un jour abattus à leur tour, une fois arrivés à maturité. La mise à blanc concerne 2,8 ha qui ne seront pas déboisés (donc pas de perte de patrimoine forestier).»
Sur ses relations avec l'autorité communale, Samuel Ségard ajoute: «J'ai toujours confirmé que la bourgmestre n'était pas mon alliée et que je ne bénéficie d'aucun appui politique que ce soit. Il est évident que je connais la loi et que je n'ai pas non plus besoin de garde-chasse et encore moins de garde-forestier pour me faire introduire chez mes clients. Seuls le bouche-à-oreille et notre savoir-faire servent de références pour les propriétaires.»
L'homme d'évoquer ensuite qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. «Je suis parfaitement conscient que dans le Brabant wallon la population soit sensible à l'écologie, point de vue que je partage également. Il est évident que je me dois de faire honneur à ma société, également génératrice de plusieurs emplois. Néanmoins, je n'incite jamais les propriétaires à mettre à blanc leurs bois! Il faut savoir que le Brabant wallon est peuplé d'un patrimoine forestier qui a besoin d'être entretenu puisque certaines parcelles arrivent à maturité. Si certaines communes n'avaient pas abusé de l'interprétation de leurs règlements depuis des années en cadenassant les exploitations forestières régulières, nous n'en serions pas là.»
Samuel Ségard rappelle enfin que sa société travaille sous le label PEFC, engagée dans la gestion durable de la forêt.