Depuis 2017, le CPAS de Genappe cherche à rénover son bâtiment, qui est partiellement classé
Une somme de 343 000 € est prévue au budget extraordinaire du CPAS pour la rénovation de la toiture avec isolation et de la façade classés.
Publié le 31-12-2022 à 06h51
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Le poste le plus important du budget extraordinaire du CPAS de Genappe pour l’année 2023 concerne la rénovation du bâtiment du CPAS, situé au numéro 39 de la rue de Ways. Une somme de 343 640 € est inscrite en dépenses, des subsides sont espérés à hauteur de 206 000 €. Les travaux concernent la rénovation de la toiture et de la façade, deux éléments classés.
"Les travaux sont répartis en quatre lots: le remplacement de la toiture avec isolation, la maçonnerie et la réfection des pierres bleues, les menuiseries extérieures, le nettoyage de la façade avec un badigeonnage de ton clair", explique le président du CPAS, Vincent Girboux.
Des chauves-souris sérotines dans les combles
Le dossier est soumis à l’approbation de l’Agence wallonne du patrimoine (AWaP): "Nous avons remis le dossier il y a quatre mois. Nous attendons la réponse. Les travaux deviennent urgents. La toiture est âgée, nous avons déjà dû intervenir au niveau de la charpente".
Une colonie de chauves-souris sérotines s’est installée dans les combles, sous la toiture: "Nous avons à ce propos une procédure à suivre qui nous est dictée par Natagora. C’est une procédure en dix points. Il s’agit notamment ne pas démarrer les travaux avant le mois de septembre".
« L’AWaP qui fait preuve d’une lenteur incroyable dans ce dossier »
Le dossier de cette rénovation n’est pas neuf. En 2017, on évoquait déjà la rénovation du bâtiment. Une enveloppe d’un montant de 440 000 € avait été prévue pour ces travaux. Elle incluait aussi des travaux à réaliser à l’intérieur du bâtiment, notamment la création d’un plateau dans la partie grenier ainsi que des réaménagements, notamment pour l’accueil. Le marché avait été attribué. Ne restait qu’à obtenir l’autorisation de l’AWaP. "Nous n’avons jamais obtenu de réponse à nos demandes. Nous avons même rencontré la ministre Valérie De Bue en janvier 2020. Malgré son intervention auprès des services, la réponse ne nous est jamais parvenue. L’entrepreneur a maintenu son offre à plusieurs reprises. Il est ensuite tombé en faillite. Nous avons donc repris la procédure à zéro mais nous attendons toujours l’accord de l’AWaP qui fait preuve d’une lenteur incroyable dans ce dossier", conclut Vincent Girboux.