Genappe: sept gîtes envisagés aux étangs de Glabais
Les propriétaires des étangs de Glabais ont rentré un avant-projet d’extension des infrastructures qui suscite des réactions des riverains.
Publié le 15-05-2021 à 07h47
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La Ville de Genappe a mis à l’enquête publique l’avant-projet d’extension introduit par les nouveaux propriétaires des étangs de Glabais. Selon le site de la Ville, cet avant-projet comprend une extension du bâtiment existant (environ 580 m2) – incluant une zone de terrasse couverte, pour y créer un restaurant de type Food Marke, avec uniquement consommation sur place –, le maintien du logement existant à l’étage, la création de sept gîtes répartis sur le site, la création d’une plaine de jeu de 1 000 m2, la suppression de l’accès et du parking actuel et la création de deux poches de parking accessibles depuis la Haute Rue (l’une de 41 places, proche du restaurant; l’autre de 23 places, plus éloignée).
L’enquête publique s’est terminée le 4 mai. Selon nos informations, de nombreux riverains se sont manifestés contre cet avant-projet, estimant que cet avant-projet n’est pas «raccord» avec la configuration du village paisible, que s’il se réalise tel quel, l’avant-projet allait provoquer des problèmes de mobilité et de tranquillité du voisinage.
Le demandeur, la société à responsabilité limitée «Les Étangs de Glabais», ne veut pas communiquer pour l'instant. Il s'étonne que les documents aient été soumis à enquête, alors qu'il ne s'agissait que d'esquisses de l'architecte, loin d'être un projet à discuter avec les riverains: «Devant l'ampleur de l'avant-projet, il était de notre devoir d'avertir la population par le biais d'une enquête publique», explique Carine Messens, échevine de l'Urbanisme.
Arrêter les démarches si l’avis est négatif
Que va-t-il se passer maintenant? La CCAT s'est réunie mercredi soir avec ce point à son ordre du jour. Même si les débats se déroulent à huis clos, il ne faut pas être grand clerc pour deviner qu'elle se prononcera contre l'avant-projet: «Le dossier passera ensuite au collège communal, puis le demandeur aura une idée de ce qu'il peut ou pas envisager. Cela permet de ne pas aller plus loin si l'avis est négatif», ajoute Carine Messens.
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