Les Amis de Bousval ne voient pas le projet accrobranche d’un bon œil
Les Amis de Bousval ne veulent pas que l’accès principal au parc récréatif se fasse par le site de la chapelle du Try-au-Chêne.
- Publié le 22-04-2017 à 06h00
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Dans une note diffusée jeudi et transmise aux ministres compétents ainsi qu’aux collèges communaux de Genappe et de Court-Saint-Étienne, l’ASBL Les Amis de Bousval se dit ahurie après avoir découvert notre article paru le 22 février et consacré au projet du parc d’accrobranche de Tangissart (commune de Court-Saint-Étienne): l’ASBL s’oppose à l’idée que l’accès principal à ce parc se fasse par le site classé de la chapelle du Try-au-Chêne, sise sur Bousval (commune de Genappe).
«Ce projet a été déjà repoussé deux fois par les Communes. Comment peut-on aller directement chez le fonctionnaire délégué de l’urbanisme (de la Région) en “sautant” les Communes les plus proches des citoyens et en ne respectant pas l’esprit de la décentralisation des décisions en termes d’urbanisme?
Depuis 2015, sous la pression des gens de Bousval, de Tangissart, de Baisy et de Court nous avions réagi radicalement en contactant les Communes de Genappe et Court-Saint-Étienne, ainsi que la Commission des monuments et sites. Suite à ce courrier, nous avions reçu une réponse ferme du collège communal de Genappe, daté du 1er février 2016: "Il n'est pas envisageable de modifier le chemin de la Chapelle du Try-au-Chêne. Il est inclus dans le périmètre classé…".»
Enfin, les Amis de Bousval signalent avoir demandé «depuis plusieurs mois une interdiction de passage, sauf charroi agricole, sur ce chemin de crête dans l'intérêt des agriculteurs et dans l'intérêt de l'environnement et la qualité de vie. Nous n'avons pas encore reçu de réponse et réitérons donc notre demande.Nous demandons (aux autorités communales) que publiquement vous annonciez votre volonté de ne pas accepter cette demande de passage afin de couper court aux rumeurs qui circulent dans le village et dans la région à ce sujet. Cette circulation va à l'encontre de la forme et surtout de l'esprit du classement du site qui a pu préserver la sérénité du lieu apprécié par toute la population locale et bien au-delà. Cette circulation va aussi à l'encontre de l'activité des agriculteurs voisins et du cadre rural.»
L’ASBL dit avoir transmis sa note au ministre de l’Urbanisme, au ministre du Patrimoine, au ministre de l’Agriculture, ainsi qu’à la Commission des monuments et sites et aux collèges communaux de Genappe et de Court-Saint-Étienne.