Court-Saint-Étienne : un an de prison pour un cambrioleur trahi par ses empreintes
Un homme sans domicile fixe entre dans une maison en mars 2022 et y vole divers objets. Les enquêteurs réussiront à le retrouver.
Publié le 24-05-2023 à 20h09 - Mis à jour le 24-05-2023 à 20h10
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Mauvaise surprise pour une habitante de Court-Saint-Étienne, à la fin du mois de mars 2022. De retour chez elle après quelques jours d’absence, elle trouve sa porte d’entrée forcée. L’habitation a été fouillée de fond en comble, et divers objets ont été emportés dont un disque dur externe.
Descendu sur les lieux, le laboratoire scientifique de la police judiciaire relève des empreintes sur une boîte métallique qui a été ouverte. Et ces traces, une fois introduites dans les banques de données spécialisées, "matchent" avec la fiche d’Amine Y. un homme sans domicile connu, déjà arrêté par la police dans le passé mais dont le casier judiciaire est toujours vierge.
Entendu par les enquêteurs à propos de ces faits, celui-ci ne nie pas s’être rendu sur les lieux des faits, vu les éléments scientifiques attestant de son passage. Mais il affirme que ce jour-là, il a vu une porte ouverte, forcée dès avant son arrivée. Alors il est entré, non pas pour voler mais juste parce qu’il cherchait un "squat". Ensuite, il serait resté là quatre petites heures puis serait reparti sans rien emporter…
Cité devant le tribunal correctionnel pour s’expliquer sur les faits qualifiés de vol avec effraction, l’homme n’a pas fait le déplacement à Nivelles.
À l’audience, le ministère public a fait part de ses doutes sur les explications données par l’intéressé aux policiers. Pourquoi, s’il cherchait un squat, le prévenu est-il entré dans un logement meublé et équipé, donc manifestement occupé en temps normal ? Quant à prétendre que la porte était ouverte, les policiers ont tout de même relevé une vingtaine de traces de pesée. L’accès a donc bien été forcé, et même avec une certaine détermination.
De fait, dans le jugement qu’il vient de rendre, le tribunal correctionnel considère que les dénégations du prévenu, ses explications à propos d’une porte déjà ouverte et de la recherche d’un squat sont dénuées de toute crédibilité. Amine Y. écope d’une peine d’un an d’emprisonnement ferme.