Court-Saint-Étienne : le marché des producteurs locaux sera-t-il reconduit l’année prochaine ?
Le troisième marché des producteurs locaux s’est tenu vendredi. Seize producteurs étaient présents lors de cette dernière édition à l’extérieur.
- Publié le 04-10-2022 à 06h49
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Seize producteurs locaux ont rejoint la place des Déportés vendredi dernier en fin de journée pour la troisième édition du marché que leur dédient les autorités communales. Ce n’était pas la plus fréquentée: "Il y a eu un peu moins de producteurs qu’à la fin août. Certains ont eu peur des conditions climatiques, d’autres étaient indisponibles ou malades. Pour les glaces artisanales, on est déjà hors saison", explique l’échevine du Commerce, Mary-Line Romain.
Cette dernière dresse un bilan positif des trois marchés organisés cet été à l’extérieur: "Après l’annulation du premier rendez-vous fin juin, nous avons rassemblé quinze, puis vingt et aujourd’hui seize producteurs. Le bilan est super positif. La plupart des producteurs reviennent d’une édition à l’autre". L’expérience sera-t-elle reconduite l’année prochaine ? "Nous allons y réfléchir. L’organisation est assez lourde, cela demande beaucoup de présence. Nous envisageons maintenant un marché de Noël, au hall 11, avec des chalets ou un chapiteau."
Clara De Wilde, fidèle du marché
Clara De Wilde, maraîchère de La Clarotte sauvage à Bousval, est une fidèle du marché stéphanois: "J’ai participé aux trois éditions. Cela s’est chaque fois très bien passé. Ce vendredi, nous vendons les derniers légumes d’été et les premiers légumes d’automne. J’ai aussi du melon que je cultive sous serre".
La maraîchère occupe les terres des Cocottes en ribote à Bousval. Elle cultive 40 ares: "On estime qu’un maraîcher peut cultiver un hectare, voire un hectare et demi en régime de croisière. Je n’en suis qu’à ma deuxième année. J’ai suivi la formation de maraîchère donnée par le Secteur vert du Forem. C’était en 2020 lors du Covid. Du coup, la formation était surtout pratique. Je travaille tout à la main, sans mécanique."
Clara De Wilde a adhéré à la coopérative ÉpiCœur initiée par le Pays des 4 Bras: "Les gens commandent en ligne, on livre chaque semaine au point de retrait. Je vends aussi au chalet installé à la ferme Duran des Cocottes en ribote de mai à octobre", précise Clara De Wilde, aidée dans son initiative par son compagnon, Adrien Grandhenry, élagueur, et donc plus libre l’été pour les travaux de maraîchage.