Court-Saint-Étienne: des coulées de boue à deux reprises fin mai chez Annie et Serge Vanden Brande
Depuis juin 2021, l’habitation d’Annie et Serge Vanden Brande, à la rue Ferme du Coq, a été touchée trois fois par des coulées de boue.
Publié le 03-06-2022 à 06h41
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Annie et Serge Vanden Brande sont devenus propriétaires à la rue Ferme du Coq en 1986. Leur maison, située en contrebas d’une prairie et d’un champ, est depuis quelques années touchée par des inondations et des coulées de boue: "Nous avons subi des inondations tout au début. La cave, le living, le garage, tout était sous eau" , indique Annie Vanden Brande.
Depuis lors, le bois situé à côté de leur propriété a été construit: "Nous avons vécu une période tranquille jusqu’en 2012. Cette année-là, nous avons subi des inondations importantes. Les eaux descendent du champ vers la prairie située juste au-dessus de chez nous. Cette prairie est incurvée, elle. Elle dirige les eaux chez nous. Les voisins à côté et en face sont touchés comme nous. La Ville a placé des fascines à l’issue des inondations de 2012" .
Après une période calme, les coulées sont réapparues en juin 2021, puis, "lors des grosses inondations de juillet 2021, nous n’avons pas été touchés" .
Un mur s’effondre
Mais cette année, fin mai, l’eau a dévalé à deux reprises à quelques jours d’intervalle: "Les problèmes se répètent, plus fréquemment. Le mur qui sépare notre propriété et celle du voisin s’est en partie effondré" .
Le couple n’en voit pas le bout, malgré pas mal de travaux: "J’ai installé une chambre de visite avec raccordement à l’égout pour permettre d’y envoyer les eaux. J’ai tenté de protéger le mur à l’arrière de la maison. L’eau coule dans un passage extérieur à la maison. J’ai dû placer une chatière au bas de la cloison qui sépare la partie avant et la partie arrière du passage. Une porte de la maison à l’arrière donne sur ce passage. J’ai aménagé une glissière dans laquelle j’insère une plaque de métal pour tenter de protéger le mieux possible l’habitation des pluies. J’ai réalisé beaucoup de travaux pour arrêter l’eau. Depuis les orages de mai dernier, j’ai remarqué une fissure sur la façade avant de la maison…"
«Nous sommes sur le qui-vive dès qu’on annonce des orages»
Le couple dit vivre constamment dans l’anxiété: "Nous sommes sur le qui-vive dès qu’on annonce des orages. Nous n’osons plus partir en vacances, même pas pour quelques jours. J’ai toujours mes bottes près de la porte située à l’arrière pour intervenir si nécessaire" , indique Annie Vanden Brande.
Serge Vanden Brande a sollicité l’intervention de la Commune: "Il n’est plus possible de continuer ainsi. La Commune doit agir!"
«Nous avons décidé d’installer une deuxième rangée de fascines juste derrière la propriété»
Le bourgmestre, qui a rencontré avec Serge Vanden Brande, indique que "la maison de Serge Vanden Brande se situe dans une cuvette, en contrebas d’une prairie elle-même surmontée par un champ cultivé . Les eaux ne dévalent pas lors de chaque orage. Il y a eu une longue période sans incident . Les pluies du mois de mai faisaient suite à une période d’extrême sécheresse, la terre de la parcelle cultivée était durcie, elle n’a pas absorbé les pluies, l’eau a coulé vers les habitations. Nous avions placé une première rangée de fascines entre la terre de culture et la prairie. C’était un premier filtre. Nous avons décidé d’installer une deuxième rangée de fascines juste derrière la propriété, après avoir obtenu l’accord du propriétaire de la prairie" , indique Michaël Goblet d’Alviella qui convient qu’il s’agit d’une mesure temporaire.