Court-Saint-Étienne: se reconnecter en travaillant de ses mains

Éducatrice pendant 20 ans, Véronique Nicaise décide il y a trois ans de recentrer son projet professionnel autour de sa passion, la céramique.

Julie MOUVET

Véronique Nicaise a fait un graduat en arts plastiques, section céramique. Un choix «improbable à mon époque». «Il y a presque 25 ans, tout le monde me regardait d'une façon bizarre en me demandant ce que j'allais faire avec ça.» Même si elle pratique la céramique après ses études, elle travaille «dans le social pendant 20 ans avec des personnes handicapées». Il y a trois ans, elle prend une décision, recentrer son activité professionnelle autour de la céramique à 100 %. Véronique transforme son garage en atelier et est engagée à mi-temps au Centre culturel de Jodoigne pour animer des ateliers terre. «Il fallait que je me fasse aider pour voir comment monter ce projet professionnel pour qu'il soit rentable. J'ai ma maison, mes enfants. Je ne pouvais pas me permettre de ne rien gagner. Je me suis attelée à chercher un mi-temps qui me convenait.» La transmission est très importante pour l'artiste. «On reçoit des clés à un moment donné et après, on les repasse à d'autres.»

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