Au tournoi du TC Court-Saint-Étienne «les gens étaient contents d’être là»
Malgré le contexte particulier, l’édition 2020 du tournoi de Court-Saint-Étienne a remporté un franc succès grâce à son ambiance conviviale.
Publié le 24-07-2020 à 10h07
:focal(545x369:555x359)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/FXGHYXYTJREPBA2MRVHKTRVNFQ.jpg)
Le TC Court-Saint-Étienne est un club où il fait bon vivre et ce ne sont pas les mesures sanitaires adaptées qui ont entravé le bon déroulement de son tournoi estival qui s'est clôturé ce dimanche. «Tout s'est très bien passé», sourit Vinciane Vincent, juge-arbitre pour la deuxième année, qui est également joueuse et responsable des interclubs au Kinéo. «L'année dernière, nous avions un petit 250 inscrits mais c'était trop avec nos quatre terrains. Ici, on a dû limiter vu le contexte, mais 195 est déjà un nombre énorme et il a fallu refuser du monde.»
Et faire une croix sur les tableaux dames 2 à 5. «D'habitude, il y a davantage que 18 catégories, mais on en a fermé celles où il y avait trop peu d'inscrits afin de privilégier les vétérans. Il y avait quand même des messieurs 2 et 3 ainsi que des jeunes et des dames 25 et 35.»
La formule plaît aux participants. «Bien sûr, on ne peut pas servir à manger, il faut porter le masque à l'intérieur du bar et les joueurs ne se serrent pas la main. Mais, on n'est pas dans le stress, les gens viennent pour cette ambiance conviviale et sont contents d'être là. Et puis, il y a quand même des prix sympas car le comité fait de beaux cadeaux. Il a plu mardi et un peu vendredi mais tous les matches ont pu être joués et je remercie les clubs voisins (Kinéo, Justine N1 et la Raquette) de nous avoir prêté leurs terrains.»
École et terrain couvert
Malgré une saison perturbée, «le club se porte bien. Une nouvelle école de tennis vient d'être lancée (NDLR: par le Nivellois Laurent Dessart) car il y avait des demandes et ça démarre bien. D'ailleurs, les stages ont l'air de bien fonctionner car plusieurs enfants y participent. Il y a aussi un projet de structure couverte, en principe prévu pour cet hiver, mais qui sera sûrement reporté. Cela permettra aux membres de jouer en hiver et d'avoir une sécurité s'il pleut.»
Onze locaux en demi-finale
Sur le plan sportif, «il n'y a eu que deux walk over sur blessures, apprécie Vinciane Vincent. On a eu de beaux matches, longs et souvent en trois sets avec tie-break. Beaucoup de gens du club étaient inscrits et onze d'entre eux ont atteint les demi-finales.»
Parmi eux, Corine Buelens en D 25/3, Olivier Lejeune en M 35/6, Xavier De Visscher en M 45/5 ont remporté leur tableau.
Les autres lauréats sont Nathan Martin (Parc) en M2, Bastien Heymans (Églantiers) en M3, Cyprien Thiery (Parc) en M4, Christophe Gérard (Orée) en M5 et Lancelot Deslagmulder (Gembloux) en M6.
Chez les vétérans: Philippe Algrain (Odrimont), Guibert de Theux (Beauvechain), Laurence Ramella et Markus Brandstette (Parc), Nicolas Witmeur et Anthony Sheppard (Kinéo), Pascale Olivy (JN1), Éliane Tihon (La Bruyère), Thibaut Cardinael (Lambermont) et Yves Utens (Raquette).
Onze joueurs locaux en demi-finale
Sur le plan sportif, «il n'y a eu que deux walk over sur blessures, apprécie Vinciane

Vincent. On a eu de beaux matches, longs et souvent en trois sets avec tie-break. Beaucoup de gens du club étaient inscrits et onze d'entre eux ont atteint les demi-finales.»
Parmi eux, Corine Buelens en D 25/3, Olivier Lejeune en M 35/6, Xavier De Visscher en M 45/5 ont remporté leur tableau.
Les autres lauréats sont Nathan Martin (Parc) en M2, Bastien Heymans (Églantiers) en M3, Cyprien Thiery (Parc) en M4, Christophe Gérard (Orée) en M5 et Lancelot Deslagmulder (Gembloux) en M6.
Chez les vétérans: Philippe Algrain (Odrimont), Guibert de Theux (Beauvechain), Laurence Ramella et Markus Brandstette (Parc), Nicolas Witmeur et Anthony Sheppard (Kinéo), Pascale Olivy (JN1), Éliane Tihon (La Bruyère), Thibaut Cardinael (Lambermont) et Yves Utens (Raquette).

plaisir, avoue-t-il. Comme pas mal de membres, je me suis précipité quand le club a rouvert. Pour le reste, rien ne change pour nous puisqu'on joue dehors.»
Battu en finale M 45/3, notre interlocuteur est malgré tout satisfait de son tournoi. «J'y ai toujours participé car j'habite à Court-St-Étienne et je ne mets que cinq minutes pour venir. Il y avait peu d'inscrits en messieurs 45 et on retrouve souvent les mêmes visages. Par exemple, j'ai joué contre Anthony Sheppard que j'avais déjà rencontré la semaine précédente au Sport Village. À notre niveau, les matches sont moins accrochés car on joue de manière beaucoup plus cool et dans une superbe ambiance. On a aussi la chance d'évoluer sur des terrains d'excellente qualité. Certains disent même que ce sont les meilleurs en Brabant wallon!»
C'est cette ambiance particulière qu'Olivier est venu chercher. «Je fais du vélo et j'aime jouer au tennis. J'ai déjà fait quelques clubs du BW et je jouais au Parc l'année passée. C'était bien aussi mais leur politique était différente. À Court-St-Étienne, la réputation du club est à la hauteur de ce que j'y ai découvert: c'est sympa et bien géré par les membres. Il n'y a par exemple pas de barman, on note ses consommations dans une boîte et on reçoit la note à la fin du mois via une application. Tout est basé sur une relation de confiance.»
Sur le plan sportif, la saison ne fait que commencer. «Je suis venu au club à la demande de plusieurs copains dans le but de disputer les interclubs en mai. Malheureusement, la situation sanitaire en a décidé autrement, mais on les fera quand même au mois d'août.»