«C’est à faire au moins une fois dans sa vie»
La championne du monde de triathlon revient sur sa course, épreuve par épreuve, pour mieux expliquer sa prestation.
- Publié le 21-08-2019 à 06h21
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Quatre jours après sa prestation, Alexandra Tondeur a analysé sa course.
La natation
«Le seul repère dans l'eau est un canoë avec une lampe peu visible… J'ai d'abord suivi un groupe qui… partait mal vis-à-vis des bouées. J'y ai perdu deux ou trois minutes. Ce qui est le plus compliqué, c'est de chercher les bouées dans le noir. J'ai dû m'arrêter quatre ou cinq fois pour voir où j'en étais. Cela stresse, tu te demandes où tu es et où tu dois aller… C'était l'enfer.»
Le vélo
«Il fallait rester calme jusqu’à la boucle de l’Izoard. J’ai monté au rythme mais pas question de passer dans le rouge. Ma grosse erreur est que, au sommet, je n’ai pas pris la peine de m’arrêter pour m’alimenter… Perdre une ou deux minutes là m’aurait aidé pour la suite. Mais je me sentais tellement bien… J’ai joué, j’ai perdu.»
Le marathon
«J'ai couru dix à quinze secondes au kilomètre moins rapide que ce que je ne fais d'habitude, de peur de retomber en hypoglycémie. Je savais que mes espoirs de l'emporter s'étaient envolés. Mais l'ambiance était extraordinaire. C'était génial. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de Belges. J'ai été super bien soutenue sur tout le parcours. L'Embrunman, il faut le faire au moins une fois dans sa vie. C'est tellement beau même si, le jour de la course, tu ne savoures pas le paysage! Mais bon, pour cela, il y a avant et après… Mais j'y retournerai, ça, c'est sûr!»