Samuel Vanderhaegen à domicile pour une première

Voilà 11 ans que Samuel Vanderhaegen court. «L'an dernier, j'ai couru un 65 km, déjà au trail des Cisterciens. J'avais mis 7 h 30 alors que j'espérais être sous les 7 h. Mais il faisait très très chaud.»

Dimanche, Samuel sera dans son jardin. «C'est mon terrain de jeu, sauf du côté de Louvain-la-Neuve que je connais un peu moins et qui s'annonce la partie la plus dure. En plus, elle arrive assez tard, vers le 60e km. On verra. Après le 65 kilomètres de l'an dernier, j'ai vu qu'ils lançaient le 100 pour 2019. J'avoue ne pas avoir trop réfléchi. Je me suis inscrit. À l'avenir, j'aimerais faire des courses en montagne, des ultratails… J'ai 41 ans, je pense y arriver.»

Pour venir à bout de cet effort conséquent, Samuel s'est bien préparé. «Depuis la mi-janvier, je me prépare plus spécifiquement et j'ai surtout intensifié les entraînements de mi-mars à mi-avril. J'ai ajouté une séance en semaine et j'ai allongé les distances. Et puis, quand l'occasion se présentait, je doublais les distances. Au cross de Bousval, j'ai couru le 15 km avant le départ puis, j'ai enchaîné avec la course pour avoir mes 30 bornes. Pour le reste, je ne regarde pas trop aux kilomètres mais bien à la durée des sorties, avec des séances de 3 voire 4 heures. J'ai aussi veillé à faire du vélo aussi quand la météo le permettait. Mais ce n'était pas toujours évident.» Dimanche? «La veille d'une course, je dors peu et mal. Je serai en manque de sommeil. Je mangerai vers 2 h 30 et puis, on verra. J'aurai beaucoup de supporters sur le tracé puisque les membres de JCPMF Genappe où je suis coach feront, pour beaucoup, signaleurs.»