Daddy K7 puise son inspiration dans une caisse de 33.000 cassettes audio

«Ces cassettes, on les détruit dans un incinérateur. Moi, je les utilise pour créer des rencontres.»

Des stations d'écoute sont ainsi proposées au public. Une émulation collective qui incite au partage, au dialogue et à la (re)découverte. «Cela évoque forcément quelque chose pour ceux qui ont connu la K7. Rembobiner à la fin de la bande, parfois avec un crayon, enregistrer les chansons qui passaient à la radio. D'ailleurs, quand je dis aux enfants que l'on faisait comme cela pour pirater de la musique à l'époque, ils sont sidérés (rires). Enfin, avec 33 000 cassettes, il y en a bien une qui va nous remémorer quelque chose, un moment de notre vie. Car c'est plus la relation avec l'objet qui est importante, pas avec la chanson. Je peux l'écouter sur le Web, ce ne sera pas la même chose que sur un vieux lecteur K7.»

Henry Debay, qui est toujours en banc d'essai au CCBW, peaufine actuellement les derniers détails avant la présentation au grand public. Et lance déjà un appel à un chanteur local. «J'ai retrouvé récemment une cassette de Claude Barzotti, magnifique d'ailleurs. Donc je lui lance un appel et lui ferais écouter cette cassette avec grand plaisir.»