150 candidats pompiers vont tenter de décrocher leur certificat d’aptitude fédéral
La province du Brabant wallon a présenté mercredi les principes de fonctionnement du «centre de formation du Brabant wallon» (CFBW) qui regroupe, depuis le 1er janvier 2016, les formations des policiers, des pompiers, des secours (aide médicale urgente) ainsi que des membres des services administratifs provinciaux et communaux.
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- Publié le 11-05-2016 à 15h07
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C’est la première fois que la section « feu » du centre de formation du Brabant wallon (CFBW) organise un tel concours. Et avec succès : 170 personnes auraient voulu tenter leur chance pour obtenir le certificat d’aptitude fédéral (CAF) de sapeur-pompier. Mais il n’y avait que 150 places disponibles. Les 150 inscrits vont donc, dès le samedi 21 mai, tenter de décrocher leur CAF, indispensable pour postuler à un emploi de pompier.
Le certificat d’aptitude fédéral, c’est trois épreuves, toutes éliminatoires.
La première épreuve est théorique : soixante questions à choix multiple. La deuxième est technique : le candidat doit convaincre sur des exercices de maniabilités des outils du pompier. Enfin, la troisième est physique : il s’agit de triompher d’exercice de course, de portés…
Au final, un candidat sur deux est recalé. L’autre moitié peut postuler dès qu’un emploi de pompier est ouvert.Combien de Brabançons ?
Chaque école du feu doit organiser les épreuves de sélection une fois par an. Pour l’école du feu du Brabant wallon, il s’agit d’une première. Jusqu’alors, les Brabançons wallons devaient passer leur CAF dans d’autres provinces.
Ce qui signifie aussi que, aujourd'hui, les épreuves organisées en Brabant wallon ne sont pas réservées aux seuls habitants de la Jeune Province. « On a des candidats qui viennent d'un peu partout », confirme Patrick De Huisser, responsable de l'école du feu.
Impossible de prévoir combien de Brabançons wallons seront bientôt titulaires de leur CAF. Une question qui a pourtant son importance quand on sait que la zone de secours du Brabant wallon va recruter dans les mois qui viennent. Et notamment des volontaires qui doivent absolument résider à proximité de leur caserne.