Sur scène depuis le 15 mars 1980
Michel Clerck a débuté le théâtre wallon en 1980. Il est aujourd’hui acteur et metteur en scène à la troupe «El Fine Équipe» de Genappe.
Publié le 04-03-2016 à 05h00
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Le théâtre wallon, c'est une passion chez Michel Clerck. «J'étais allé voir une pièce du cercle L'Effort au Centre culturel d'Ottignies. Le jeudi suivant, j'y étais encore comme spectateur lors d'une captation télévisée d'une pièce du cercle Art et Plaisir. J'ai rencontré André Hancre à l'entracte dans l'escalier. Je lui ai dit en wallon que la pièce de samedi dernier était meilleure. Comme je lui ai parlé en wallon, il m'a sollicité. J'ai joué ma première pièce à Piétrebais le 15 mars 1980.»
Le cercle montait deux pièces par an. «J'ai joué treize ans. Nous avons donné notre dernière représentation le 1er mai 1993, à Jodoigne, faute de combattants.»
Metteurs en scène
Il reste un an à rien faire. Mais il a très vite eu des fourmis dans les jambes. «J'ai rejoint le théâtre de l'opérette comme choriste avec Willy Lambert. On est ensuite venu me chercher pour mettre en scène la troupe «El Fine Équipe» de Léopold Gossiaux à Genappe où je suis toujours aujourd'hui. En parallèle, on joue en wallon à Nivelles, sans que ce soit une troupe. Avec Willy Lambert, on recrute des acteurs suivant la distribution. Nous jouons au Trianon à Liège et à Charleroi. Nous avons déjà joué devant huit cents spectateurs.»
Michel Clerck a toujours joué des pièces comiques. «Une seule fois, pour le bicentenaire de l'église Saint-Remy d'Ottignies (1985), j'ai joué une pièce triste.»
Il adapte les pièces en fonction de la région. «Le Wallon n'est pas tout à fait le même à Namur, à Charleroi et dans le Brabant wallon, mais c'est proche. C'est n'est ni du picard ni du liégeois.»