« Le Jyva’Zik doit rester un petit festival »

Arnaud de Brye, quel bilan tirez-vous de cette édition?

Un bilan plus que positif. Nous avons été sold out le samedi en cours de soirée. Et, à l’heure de clôturer nos comptes, on peut même espérer en tirer des bénéfices financiers. Nos efforts pendant toutes ces années ont payé, et nous en sommes fiers.

Le public a pu découvrir votre nouveau concept du vendredi: un cabaret clandestin. Comment a-t-il été accueilli?

Nous n’avons eu que des compliments! Ceux qui ont fait les deux jours nous ont dit qu’ils avaient préféré le vendredi, parce que c’était plus aéré. Le tout donnait un côté plus convivial à la soirée. Le samedi était plutôt réservé aux amateurs de musique. Globalement, la nouvelle formule a séduit et il est fort probable qu’on la réitère.

L’année prochaine, vous fêterez vos dix années d’existence. Avec des surprises à la clé?

C’est peut-être encore trop tôt pour le dire. Nous n’avons pas des budgets extensibles donc on ne peut pas vous promettre de faire quelque chose de grandiose. Mais on y réfléchit déjà et vous serez tenus au courant dans les prochains mois.

Avez-vous déjà envie de vous développer davantage?

On ne veut pas grandir. On veut que cela reste un petit festival belge, parce que notre plus grande qualité, c’est notre côté intimiste. On risque de perdre notre proximité avec le festivalier si on grandit. Et nous voulons rester dans le Parc à Mitrailles, qui est quand même un endroit magnifique et unique en Brabant wallon.

Justement, le réaménagement de la zone des anciennes usines Henricot est déjà sur les rails depuis quelques mois. Aucun risque pour l’avenir du Jyva’Zik au Parc à Mitrailles?

Pour l’instant, nous n’avons pas encore de garantie de la part de la commune, mais nous avons le soutien de l’ASBL Parc à Mitrailles. Le Jyva’Zik reste quand même le plus grand événement organisé dans le PAM Expo. Un événement authentique et original qui apporte une réelle plus-value au lieu. Donc le quitter serait une grande perte. Mais nous sommes évidemment inquiets de ce qui va se passer. Il faudra voir comment on pourra concilier notre événement avec les futurs aménagements du site.