Permis cassé pour la mosquée
Statuant sur recours, le ministre a cassé le permis unique accordé en juillet dernier au projet de l’Association de la mosquée Assalam
- Publié le 05-12-2014 à 05h00
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En juillet dernier, le fonctionnaire délégué de la Région wallonne avait accordé un permis unique à l’Association de la mosquée Assalam visant à démolir le bâtiment de l’ancienne résidence Chantebrise et à construire une mosquée de 450 m2 au sol avec une salle de prière pour les femmes, une autre pour les hommes, des locaux d’apprentissage de l’arabe, notamment, mais aussi pour le soutien scolaire, une bibliothèque, un local «social», un réfectoire, ainsi qu’un logement de fonction. Le tout, au 169, avenue des Combattants.
Le second projet (la première demande de permis avait été refusée) réduit de 50 m2 par rapport au projet initial était donc en bonne voie, même si un recours avait été introduit par des riverains.
Le projet – qui n’est pas remis en cause en tant que tel – vient néanmoins de subir un coup d’arrêt, puisque le permis accordé en juillet dernier vient d’être cassé par le ministre.
La procédure doit dès lors être recommencée. Mais pas de quoi décourager les demandeurs. «Nous sommes déçus de cette décision, indique Abdel Jellouli coordinateur du projet de nouvelle mosquée et trésorier de l'association de la mosquée Assalam, mais pas démotivés pour autant. Les points mentionnés par le ministre sont des points techniques. Nous allons donc modifier notre projet sur certains points, mais il n'y a rien de grave. Et nous rentrerons une nouvelle demande de permis dans quelques mois. Le projet prendra donc un peu de retard, mais nous ne sommes pas désespérés.»
Du côté de la commune, on confirme que la décision du Ministre ne remet pas en cause l'opportunité de construire une mosquée à cet endroit. «Des réaménagements sont demandés, notamment que l'on tienne compte d'un arbre remarquable, ce qui imposera de déplacer quelques places de parking et de rehausser le bâtiment, puisqu'il se situe en zone inondable.» indique Jean-Christophe Jaumotte, échevin de l'Urbanisme.
Reste que le terrain n’est pas concerné par une éventuelle pollution. Une dépollution est bien en cours, mais sur un terrain situé juste à côté où se trouvait un ancien garage.