Un robot pour sensibiliser au tri
Le collectif d’artistesLa Boîte à Clous sera là pour sensibiliserles festivaliersà la problématiquedes déchets.
- Publié le 22-10-2014 à 06h00
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Le Jyva'Zik s'était démarqué l'an dernier par la déco et l'univers créé dans un hall méconnaissable. Ce sera le cas aussi cette année. La prohibition, les cabarets sauvages, les plumes et les boas seront à nouveau au rendez-vous. «On a fait des efforts afin que l'univers des années 1920 et 1930 soit assuré de A à Z, indique Arnaud de Brye. Le tout dans un univers scénique qui sera différent et qui réservera des surprises…»
Les festivaliers présents l’an dernier retrouveront avec plaisir Le Boucher qui affrontera gangsters et ouvriers sur le ring de catch, le Dim’s Barbershop (dédoublé) ou le maquillage, mais aussi les croupiers, contrebandiers et les policiers…
Quant à la sensibilisation des festivaliers à la problématique des déchets et à la protection de l'environnement, elle passera par une animation conçue expressément par La Boîte à Clous. «Le geste déplacé, mal calculé, irréfléchi ou néfaste pour notre société sera puni… en toute convivialité», explique le savant en charge de la machine. Placer un carton dans la poubelle PMC et le fautif se verra non seulement arrosé d'un jet d'eau, mais aussi arrosé… de divers déchets.
«La Boîte à Clous ASBL, c'est est un collectif d'artistes, actifs dans le théâtre de marionnettes, le théâtre de rue, la musique, explique Philippe Evens, marionnettiste. Nous sommes un groupe d'une vingtaine d'artistes. Et nous avons répondu à un appel à projets d'Emball'Agir pour concevoir une machine dans l'esprit de Georges Méliès, mettant en scène un savant fou (joué par le comédien Louis Prest) et son robot. Il fallait que ce soit ludique, explicatif et festif. C'est comme ça qu'est né notre robot réalisé partiellement avec des matériaux de récupération. Les plaques d'aluminium ont été récupérées chez un imprimeur, on a récupéré des vieux phares de vélo, des vieux haut-parleurs… Nous avons passé trois semaines à le réaliser. Et il nous reste à présent une semaine pour le faire vivre. C'était aujourd'hui son premier test, l'occasion de se rendre compte qu'il y faudra deux hommes à l'intérieur. Nous voulons encore proposer d'autres mots en cinq lettres – jusqu'à présent, le robot affiche hello, bravo et crado – mais aussi travailler sur le son et lui ajouter un peu de lumière dans le regard.»
Objectif: apprendre aux festivaliers le juste geste du recyclage. Ce qui passera par des récompenses décalées, comme un calendrier d’éboueurs dénudés, par exemple.
«Ce n'est pas seulement une construction, c'est une vraie animation de rue, c'est ce qui nous plaît dans ce projet, à la fois inscrit dans le réel et à la fois complètement décalé.» Un robot qui se déplacera sur le site du festival. «L'idée est de choisir un cobaye et de proposer une petite séance à ses amis. Bien sûr, les gens savent ce que c'est le tri, mais il s'agit de rappeler l'importance de poser les bons gestes, tout en s'amusant!» conclut Philippe Evens.