Un « vieux sage » pour le CPAS
Alain Warnotte, médecin vétérinaire de profession devenu président du CPAS a vécu ce mardi son premier conseil de l’action sociale.
- Publié le 16-01-2013 à 07h00
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Le premier conseil du CPAS s'est tenu mardi. «Et tout s'est bien passé, même si j'étais très stressé», sourit le nouveau président du CPAS stéphanois: Alain Warnotte qui avoue être encore en phase de découverte des multiples aspects de ses nouvelles fonctions, avec l'appui de son prédécesseur, Jacques Jaumotte.
Médecin vétérinaire de profession, pensionné depuis le mois d'octobre, il a cependant fait le choix de continuer à travailler auprès des animaux et de leurs maîtres pour un tiers de son temps, tandis que les deux tiers restants sont actuellement consacrés au CPAS. «D'une certaine façon, je faisais déjà du social. Lorsque j'étais confronté à des gens qui ne savaient pas payer ou lorsqu'il fallait convaincre une personne aux moyens limités de ne pas acheter un dogue allemand…»
Mais à cette époque-là, le vétérinaire n'avait pas le temps pour la politique. Il s'est lancé pour la première fois il y a six ans et est directement devenu conseiller communal. Cette fois, il espérait bénéficier des compétences de l'urbanisme au sein du collège, mais il se dit content d'être au CPAS «où il fallait un vieux sage», ajoutant que «c'est une lourde tâche, mais elle ne me pèse pas.»
Lors de son premier collège, le président du CPAS a demandé et obtenu une augmentation de 5% de la dotation communale qui se montera donc à 1,4 million (sur un budget de 4 millions). «Car je suis assis sur une bombe sociale. Le gouvernement fédéral nous a en effet mis devant le fait accompli concernant la suppression du chômage et nous nous attendons à voir augmenter le nombre de RIS. C'est pourquoi l'un des enjeux de la législature concerne la remise au travail des personnes. En charge des affaires sociales, je siégerai au collège où j'entends travailler en collaboration avec les échevins de l'Enseignement et de la Jeunesse, car il est important de valoriser les jeunes et de les aider à trouver leur voie», précise ce grand-père d'un jeune homme de 18 ans.
Autre défi de taille: le home du CPAS. Celui-ci bénéficie encore actuellement de l'agrément de la Région et de l'Inami et le CPAS a des réserves pour faire face pendant un ou deux ans. Néanmoins, les lits stéphanois devaient être transférés vers la nouvelle maison de repos de Genappe, à construire sur le site de l'ancienne sucrerie, mais le dossier semble au point mort. «Des contacts seront relancés avec Genappe auprès du ministre Philippe Henry. Mais idéalement, il faudra un projet public/privé», indique Alain Warnotte pour qui le site Henricot se prêterait parfaitement à une maison de repos.
Le nouveau président compte aussi développer les services permettant le maintien à domicile des aînés (repas, soins,etc.). Quant au home Libouton, à terme, il doit accueillir des logements sociaux, un autre enjeu important au centre du Brabant wallon.