Rendre les jeunes acteurs de la société
230 écoliers de 11 et 12 ans participaient hier à «Guerres d’hier, Engagements d’aujourd’hui» au PAM de Court-Saint-Étienne.
- Publié le 28-11-2012 à 07h00
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«Le rouge rappelle les coquelicots qui poussaient sur les champs de bataille, explique Alizée, 11 ans, élève de sixième primaire de l'école communale de Wisterzée (Court-Saint-Étienne). Des coquelicots figurent aussi sur notre panneau où les mots en noir évoquent la guerre et le passé, et les mots en couleurs évoquent la paix. Nous y avons aussi noté les noms de Stéphanois décédés pendant la guerre que nous avons cités sur scène, après avoir chanté Né en 17 à Leidenstadt, de Jean-Jacques Goldman.»
Comme les autres enfants venus de onze écoles d’Ittre, Nivelles, Genappe, Ramillies, Hamme-Mille, Rosières et Ottignies, les écoliers de Wisterzée ont présenté les panneaux et textes issus de leur réflexion sur les guerres d’hier et les engagements qu’ils peuvent prendre aujourd’hui (à travers le conseil des enfants, les ONG,etc.) afin d’être des acteurs de la société.
«C'est le fil conducteur de l'événement qui en est à sa cinquième édition, précise la gouverneure Marie-José Laloy qui organise le rassemblement avec le Commandant militaire de la province, Suleau. Notre objectif est de sensibiliser les enfants à leurs devoirs envers la société, de permettre aux écoles de se rencontrer autour d'une thématique, ce qui contribue aussi à forger l'identité de la province. Et je me réjouis que les enseignants soient motivés, même si nous avons moins d'enfants cette année: 230 contre plus de 500 lors de la précédente édition, probablement parce qu'il s'agissait d'une année électorale. Néanmoins des classes de Braine-l'Alleud ont participé au projet, mais n'avaient pas fini et ne nous ont donc pas rejoints cette année.»
Car le projet est exigeant pour les enseignants, confirme Florence Lengele, institutrice à l'école de La Croix (Ottignies): «Nous travaillons sur ce thème depuis septembre. Nous avons commencé par une question: pourquoi l'Union européenne? Nous nous sommes ensuite penchés sur le livre Otto, autobiographie d'un ours en peluche qui a vécu la Seconde Guerre mondiale, nous avons reçu Claire Herent, une institutrice qui avait 4 ans au début de la guerre. Et, après cette journée, il nous reste à aller voir les monuments aux morts de la commune.»