La récup « Henricot » s’invite à la braderie
Les anciennes pièces et modèles des usines Henricot trouveront une deuxième vie, rue Belotte, lors de la braderiede ce week-end.
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Publié le 09-06-2012 à 07h00
La récupération et les pièces issues du Modelage, de l’ancienne usine Henricot, sont au cœur de la braderie stéphanoise ce week-end. Installée rue Belotte, l’ASBL Récup’hérons propose des ateliers créatifs pour petits et grands à partir de petits objets issus du Modelage et auxquels il s’agit de donner une seconde vie (les deux jours, de 13hà 17 h).
«Pour moi, un objet à la fin de sa première vie devient matière première de sa seconde vie. Ces pièces provenant des anciennes usines Henricot constituent un terreau exceptionnel. Cet atelier fera appel à la créativité» , indique Pascal Marteleur, qui a suivi une formation en ébénisterie mais qui se définit avant comme «un autodidacte poussé par son envie de créer. Ce week-end, j'apporterai une assistance du point de vue technique et logistique. Et même si les pièces construites ne sont pas terminées, les gens pourront les emporter. Cet atelier a un double objectif: dire aux gens que l'on peut récupérer et qu'ils sont capables de faire de nouveaux objets eux-mêmes. On peut se tromper et on peut prendre son temps .»
Une trentaine de pièces seront ainsi mises à disposition.
À deux pas, d'autres pièces plus importantes issues des anciennes usines ont déjà trouvé une seconde vie, grâce à Olivier Praet, artiste associé de la saison Chantiers du Centre culturel du Brabant wallon, et grâce aux Cabaneux, dont il fait partie. Olivier Praet expose ses installations de mobilier urbain réalisées à partir de modèles de pièces des usines Henricot à la rue Belotte. «Dans le Modelage, il y avait à la fois de la joie de découvrir les pièces et en même temps la nostalgie de ne pas pouvoir tout sortir. Comme le mobilier urbain de la rue Belotte n'est pas suffisant pour le CCBW, les passants, utilisateurs du RAVeL et jeunes du CEFA, on a récupéré des pièces dont on espère avoir conservé l'intégrité, afin d'en faire du mobilier urbain destiné à investir l'espace public stéphanois.»
Cela donne des créations originales et qui ont du cachet, comme cette grande chaise à bascule à deux places, ces petits bancs, tables hautes ou basses ou encore des bancs arrondis où bois et métal se mêlent. L'artiste et les Cabaneux espèrent d'ailleurs nouer des partenariats avec des écoles, des artistes et la commune, «afin d'imaginer le mobilier urbain se démarquant de celui proposé par des multinationales.»