Court-Saint-Étienne : quel sera son visage en 2015?
Quatre projets immobiliers et un plan de mobilité en marche : l'enfant né aujourd'hui vivra dans une belle commune, sans séquelles industrielles.
- Publié le 07-02-2008 à 10h00
Les choses bougent à Court-Saint-Etienne. Les premières constructions du Val de Croix et du Neufbois devraient commencer à sortir de terre dans 18 mois : 180 logements pour le Val de Croix et 77 au Neufbois.
Henricot 2 sortira un jour de l'ornière dans lequel le projet s'enlise. On y comptera de 0 à 350 logements en fonction des obstacles administratifs.
Le dernier projet en date se situe à Faux, à proximité des Jardins de la Thyle. La réunion d'information relative à la phase 1 aura lieu le 13 de ce mois. Au terme de ces différentes réalisations, la commune devrait voir s'accroître sa population de près de 1500 âmes.
Reste la Zone d'aménagement communal concerté (ZACC) de Wisterzée. Un projet pharaonique de 600 logements avait été introduit il y a plus de dix ans, provoquant une manifestation de plusieurs centaines de personnes devant la Maison communale. Le projet a été retiré. Rien de nouveau à ce sujet, mais la pression immobilière en Brabant wallon est telle qu'on peut s'attendre à un projet revu et corrigé, dans un, cinq ou dix ans.
L'entrée sud de la Ville
Rue Defalque, entre le cimetière et l'école d'enseignement spécialisé, un rond-point verra le jour. À gauche, une route mènera au crématorium et au Centre sportif. À droite, l'accès aux appartements et maisons familiales du Val de Croix.
Le rond-point, de grand gabarit, sécurisera l'école et la zone 30 est appelée à disparaître. Le permis de bâtir du crématorium a été déposé, un bâtiment bien intégré dans le paysage de la vallée.
Rue du Neufbois, on note l'opposition de six riverains qui tiennent à leur tranquillité, comme tout le monde. Les différents niveaux de recours ne devraient pas empêcher le projet de voir le jour.
Henricot 2 reste la bouteille à encre. Le ministre Antoine, pressé d'en finir, offre de payer la dépollution et les infrastructures si on n'y installe que du socio-économique. Il existe pourtant des possibilités de logement à l'entrée du site et le long de la Thyle, dont les voûtes doivent être démolies. Différents promoteurs sont intéressés. La générosité du ministre sera-t-elle la même en cas de projet mixte?
Plusieurs hypothèques pèsent sur le projet Bouygues à Faux. L'ébauche montre deux zones distinctes. La première de 33 maisons. C'est d'elle seule qu'il sera question lors de la réunion d'information du 13 février. Pour un lotissement de ce gabarit, il ne faudra sans doute pas de gros aménagements particuliers. Mais si le second devait voir le jour, les choses seraient différentes. Un rond-point serait alors nécessaire sur la N 275 à hauteur de la rue de Faux, et une bretelle d'accès indispensable pour rejoindre la drève des 2 Bois. Le réseau d'égouttage de la rue de Faux a un gabarit suffisant pour 30 habitations supplémentaires, mais s'il y en a 80? À charge du contribuable? Alors, on garde une seule phase? Mais alors, pourquoi installer le bassin d'orage prévu en phase 1 en amont de celle-ci?