Chaumont-Gistoux : Marthe Pensis, « la bien-aimée », a fêté ses 103 ans à la résidence Aux Lilas, à Bonlez
Originaire de Bossut, Marthe Pensis est à présent résidente aux Lilas de Bonlez où elle se sent bien et a apprécié sa fête d’anniversaire.
Publié le 26-11-2022 à 06h47
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Née le 23 novembre 1919, Marthe Pensis a fêté ses 103 ans ce mercredi à la résidence Aux Lilas, à Bonlez. Pour l’occasion, elle était entourée de ses petites-filles ainsi que de bon nombre de membres du personnel de la résidence car celui-ci tenait à la mettre à l’honneur. Et elle a tout particulièrement apprécié la surprise qu’on lui a faite ce mercredi: une belle fête d’anniversaire. "Je ne m’y attendais pas, c’était vraiment gentil de la part de tous."
Marthe Pensis réside aux Lilas depuis un an. Elle a vécu précédemment au home Le Cèdre bleu, à Jodoigne, durant dix ans. "Mais l’an dernier, j’ai été victime d’une chute. On m’a emmenée à l’hôpital d’Ottignies et ensuite, ma famille ne souhaitait plus que je reste en appartement. Une place s’est libérée ici aux Lilas, et depuis, j’y suis vraiment très bien. Tout le monde est vraiment très gentil !"
Marthe, originaire de Bossut, et son époux, Joseph Delvaux, étaient fermiers. "Mon mari et moi avons débuté avec rien. Je suis tombée enceinte au début de la guerre, il a été fait prisonnier durant cinq ans. Quand il est revenu après la guerre, il a vu pour la première fois notre petite fille. On avait des vaches, des cochons aussi ! J’allais sur les champs du matin au soir ! Je conduisais aussi les chevaux, mon mari m’a appris cela !"
Hélas, l’époux de Marthe Pensis est décédé voici 37 ans. "Ma fille, Francine, est décédée également, il y a 11 ans, mais j’ai deux petites-filles, Martine et Christine, qui me rendent encore visite ! L’une est infirmière, l’autre est professeure au Cepes à Wavre."
Mais quel est le secret de Marthe, pour vivre 103 ans ? "Depuis mes 15 ans, j’ai travaillé. J’ai commencé au service de l’institutrice de Bossut pendant cinq ans, puis j’ai rencontré mon mari, il y a eu la guerre puis la ferme. Cela n’a pas toujours été facile. Mon papa est décédé alors que je n’avais encore que 13 ans. Mais j’ai toujours été bien aimée, de tous. Jamais je ne me suis disputée avec personne !"
Marthe a quelques petits plaisirs qu’elle apprécie encore: "J’aime encore bien une cuisse de poulet. Mais la bonne cuisse de poulet, n’est-ce pas, Monsieur ! Et puis, il y a aussi la langue de bœuf. Sinon j’ai toujours bu de l’eau. Maintenant que je suis à la résidence, je prends un petit verre de bière pour dîner. Mais je n’ai jamais fumé, ni bu par le passé !"
Ajoutons que les anciens voisins et amis du Cèdre bleu ne l’ont pas oubliée: mercredi, ils lui ont téléphoné pour lui souhaiter un bon anniversaire.