Joli printemps littéraire dans l’est du BW
Deux premiers romans signés Sarah Mannaert et Brigitte Peeters. Et deux essais publiés par Jean-Mi Uyttersprot.
Publié le 22-05-2021 à 07h12
Les éditions d'essais et de romans ont le vent en poupe dans l'est du Brabant wallon. Un effet du confinement? Pas nécessairement dans le chef de la Grézienne Sarah Mannaert, 20 ans, qui publie son premier roman (En expansion) après trois ans d'écriture et de réécriture. L'étudiante (bio-ingénieur) a été inspirée par Stephen Hawking et sa Brève histoire du temps. Elle s'est alors lancée dans une enquête policière joliment ficelée dans laquelle passé et présent se connectent et se confrontent.
Brigitte Peeters, 55 ans, de Chaumont-Gistoux, est une pharmacienne passionnée d’écriture. Elle qui participe à l’atelier d’écriture de Sophie Magerat publie également son premier roman, l’histoire d’une… pharmacienne, Victoire, qui tente de se reconstruire après une désillusion amoureuse. Au fil des rencontres, humaines et littéraires, elle va petit à petit trouver le chemin d’une vie qui vaut d’être vécue. Un roman positif, tourné vers l’espérance.
Si la galerie jodoignoise K1L s'est éteinte durant le confinement, son coordinateur Jean-Michel Uyttersprot en a profité pour fourbir ses armes d'éditeur. «Je l'étais déjà par le passé, notamment avec la revue Actuel, mais à plus petites doses», dit-il. Cette fois, il se démultiplie en publiant un essai (Je veux et j'exige) sur le tatouage éphémère, que signe Sofie Vangor, artiste plasticienne liégeoise. Question: ce tatouage est-il de l'art? «Dans ce cas, répond Sofie Vangor, c'est un acte identitaire qui désacralise l'art en le sortant des galeries et des musées. Il permet de questionner l'art et le corps.»
Autre publication K1L: Chroniques New Wave. Ici, le lecteur est propulsé dans les années 1980 dont la musique devient le dénominateur commun. Un livre qui s'adresse en priorité aux fans des scènes bruxelloises de cette époque-là, et même s'il n'y est pas question de Marquis de Sade, c'est le guitariste du groupe rennais, Frank Darcel, qui signe la préface de l'essai.
- «En expansion», par Sarah Mannaert, éditions Read and Rate, 22€. - «Un le matin, un le soir», par Brigitte Peeters, éditions Academia, 20€. - «Je veux et j’exige», par Sofie Vangor, éditions K1L, 7€. - «Chroniques New Wave», par Bruno Uyttersprot et Stephan Barbery, éditions K1L, 15€.