Une équipe est née à Chaumont
La seconde formation chaumontoise a remporté son premier succès en un an et demi d’existence. Une victoire qui en appelle d’autres?<
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Publié le 12-12-2013 à 06h00
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Après avoir terminé la saison 2012-2013 sans aucun point et avec un average négatif de 136, Chaumont B avait à cœur de montrer autre chose cette année. Mais cela a bien mal débuté avec trois premières défaites sur des chiffres lourds, de nouveau, et la démission du coach, Christophe Aubecq, fin septembre.
Appelé pour reprendre un groupe à l'agonie – «à court physiquement, collectivement, etc.» – Édouard Decarpentrie a, petit à petit, jeté les bases de ce que l'on peut appeler une résurrection pour ne pas dire une naissance de cette équipe B, vouée jusqu'alors aux humiliations. «Je crois qu'il y avait peu de candidats pour reprendre le poste, explique le coach chaumontois, revenu dans un club qu'il avait déjà côtoyé comme joueur et… père de joueur (son fils y évolue en U21, ndlr). J'ai accepté de le faire en sachant qu'il allait falloir du temps pour qu'on puisse tenir la route en match.»
Durant les premières semaines, les résultats n'ont guère évolué. Mais, alors qu'il était arrivé à la veille du match contre Nivelles B le 28 septembre dernier (perdu 1-2), notre interlocuteur a enregistré un premier résultat positif le 12 octobre, 2-2 contre Ottignies. Puis, après l'un ou l'autre couac comme à Ittre (7-0) et contre Ways B (0-5), il y eut ce partage, 2-2, à Waterloo B, le 24 novembre dernier. «Là, mes garçons ont pris conscience qu'ils étaient capables de faire quelque chose, poursuit Édouard Decarpentrie. Ils ont aussi appris quelques ficelles pour gérer un match. Avant cela, j'avais davantage à faire à des joueurs de mini-foot, je pense.»
Maintenant que Chaumont B a remporté sa première victoire, l'objectif est de confirmer. «La priorité, et je le souhaite vivement, c'est que nos A évoluant en P4A montent en P3. En ce qui concerne mon équipe, j'avais déclaré vouloir atteindre la barre des quinze points et on m'avait pris pour un fou. Maintenant, je constate que c'est envisageable. Tout comme le fait d'éviter la dernière place en fin de saison.»
Et au niveau personnel? «C'est ma première expérience de coaching chez les adultes. On ne sait jamais comment les choses vont tourner mais entraîner, un jour, une formation plus ambitieuse me plairait bien.»
En attendant, les Verts se déplaceront à Villers-Matima B, samedi. «Un adversaire en forme. Ce sera difficile. D'autant que je ne sais pas encore quel noyau j'aurai à ma disposition.»