Chastre : pas de libération pour Divine N’Sunda
Fin mai, une demande de libération en attendant la régularisation ou non a été demandée dans le dossier de Divine N’Sunda. Les avocates de la Congolaise, arrêtée depuis plus de deux mois et enfermée au centre de Holsbeek pour femmes en situation de séjour illégal, ont plaidé sa cause ce jeudi 6 avril devant le tribunal compétent. Malheureusement pour l’accueillante de la Petite École de Gentinnes, le juge n’a pas accédé à la demande.
- Publié le 07-04-2023 à 20h32
- Mis à jour le 07-04-2023 à 20h37
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/P6AB6SSQX5FRXABQNH4EFAVZBY.jpg)
"La procédure n’a pas abouti, commente Dimitri Crickillon, directeur de l’établissement scolaire. Avec les avocates, nous avons un autre plan en tête pour essayer de régler la situation, mais il est encore trop tôt pour en parler. C’est une triste situation…"
Du côté du comité des parents, pas question non plus de baisser les bras. "Vu qu’il y avait cette audience prévue, nous avions calmé le jeu, indique Nicolas Bodart, l’un des membres. On pensait vraiment qu’elle serait libérée et on voulait laisser travailler les avocates. Vu qu’elle reste enfermée à Holsbeek et que cela dure déjà depuis beaucoup trop longtemps, nous allons certainement organiser d’autres actions citoyennes pour exiger sa libération."
L’entrevue avec la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration n’avait pas permis de faire évoluer le dossier, c’est donc un nouvel échec, qui n’entame cependant pas la motivation du comité et des proches de Divine N’Sunda. Ils continueront à faire tout ce qui est possible et imaginable pour que la Chastroise, parfaitement intégrée et active dans sa commune par adoption, soit autorisée à rester en Belgique.