RÉTRO 2022 - août: le trop grand succès de Sans Collier à Chastre: jamais une cage n’a été libre
Le refuge manque de bénévoles depuis l’ouverture de son nouveau site spécialisé, à Chastre. Il faudrait presque doubler les effectifs.
Publié le 28-12-2022 à 06h59 - Mis à jour le 03-01-2023 à 07h55
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Depuis le mois d’août, Sans Collier recueille également des animaux à Chastre. Un tout nouveau site qui propose deux services complémentaires, par rapport à Perwez. Comme une pension sociale, gratuite pour les animaux de propriétaires en difficulté financière. "Malheureusement, tout a trop bien démarré, dans le sens où on affiche complet", glisse Sébastien de Jonge, le directeur de l’ASBL.
Il y a même une liste d’attente d’environ un mois. "On n’a jamais eu une cage libre, ce qui prouve que ce service répond à une demande et à une nécessité. Une vingtaine d’animaux sont pris en charge, ils sont donc déjà nombreux à avoir transité chez nous."
L’autre nouveauté, c’est le refuge spécialisé, pour des animaux en liberté, plus âgés, maltraités par le passé, qui ont peu de chance d’être adoptés. "Ce refuge commence à se remplir. Les animaux restent plus longtemps et se sentent comme à la maison."
L’ambiance est en tout cas différente des installations Sans Collier de Perwez. "C’est plus soft, nous ne devons pas gérer les visites du public, car ça ne se fait que sur rendez-vous, afin de respecter une certaine quiétude. Le boulot est plus détendu. Nous avons moins d’animaux aussi, entre 40 et 50, alors qu’il y en a 250 à Perwez."
Le hic, c’est que le nombre de bénévoles a du mal à suivre. "On manque cruellement de bras. C’est un problème assez récent, en fait. On en ignore les raisons. Peut-être la fin de la crise sanitaire ou le début de la crise économique", suppose Sébastien de Jonge. Toujours est-il que de nouveaux volontaires sont recherchés. "Pour la partie de Chastre, il faudrait au minimum 5 bénévoles par jour. On tourne plutôt à 3. Donc, pour être confortable, il faudrait presque doubler notre capacité. Avoir une quinzaine de bénévoles par mois, ce serait idéal, avec une trentaine aussi sur Perwez. Pour l’instant, on tient le coup, on s’en sort, mais…"
Le refuge spécialisé n’est toutefois pas au maximum de ses capacités. "Je pense que le seul bémol du site à Chastre, c’est son manque de visibilité. Vu qu’il y a moins de visites, on reçoit également moins de candidatures pour les bénévoles." Pourtant, les conditions sont plus agréables, car le contact avec les animaux est plus durable et l’atmosphère encore plus détendue.