Les onduleurs décrochent aussi à Braine-le-Château
Selon l’échevin de l’Énergie, les onduleurs commencent à décrocher à Braine-le-Château. Il pointe un manque de régularisation en la matière.
- Publié le 05-06-2023 à 21h29
- Mis à jour le 05-06-2023 à 21h30
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BR3O5UXIFVANPH64OGVQDYNEUE.jpg)
Deux semaines après avoir fait débat au conseil communal d’Ittre, la question du décrochage des onduleurs s’est invitée au conseil de Braine-le-Château à l’occasion de l’évocation de la prochaine assemblée d’ORES. Anne Dorselaer (ex-Écolo, désormais indépendante) s’interroge: "Je voudrais savoir si Braine-le-Château est aussi concerné par ces décrochages. C’est un vrai problème, car d’un côté il y a la taxe prosumer et de l’autre il y a ce déficit de production pour les propriétaires de panneaux photovoltaïques. Nos représentants à l’AG aborderont-ils le sujet ?"
Un manque de régularisation
Francis Brancart (RB), échevin de l’Énergie: "La question sera posée, puisqu’apparemment Ittre souhaite la poser. Le problème qui se pose en Brabant wallon, c’est que certaines communes ont des soucis au niveau de leurs cabines qui ne sont pas encore montées à la bonne puissance. C’est pourquoi certaines communes connaissent des décrochages plus importants et surtout plus réguliers. Le problème commence à se faire ressentir ici, à Braine-le-Château". L’échevin pointe du doigt un manque de régularisation dans le domaine: "Aujourd’hui, tout le monde fait son installation comme il veut. Je connais des gens qui n’ont jamais eu de problèmes, puis un voisin a mis une installation disproportionnée par rapport à ses besoins supposés. Résultat, il réinjecte beaucoup de courant en pleine journée et donc plus personne ne peut injecter d’électricité sur le réseau. Mais, pire que ça, certains ne veulent pas payer la taxe prosumer et ne déclarent donc pas leur installation. Dès lors, il devient difficile de gérer le réseau si on ignore le nombre de personnes qui y injectent du courant."
Consommer ce qu’on produit
Anne Dorselaer poursuit: "Les décrochages ont lieu quand les panneaux produisent le plus. Est-ce qu’à un moment donné, les gens vont avoir un recours par rapport au prosumer parce qu’on ne peut pas jouer sur les deux tableaux ?"
Francis Brancart conclut: "Une solution serait de réduire l’injection du courant au niveau de la cabine, mais quand les gens voudront consommer le soir et n’injecteront plus de courant, ils réclameront, car il y aura une baisse du courant. Le problème c’est que quand on produit, on doit consommer au maximum sa propre production, ou alors, il faut mettre des batteries. La population doit comprendre que si on installe des panneaux, c’est pour consommer ce qu’on produit. Par ailleurs, les gens se précipitent pour mettre de nouvelles installations avant la fin de l’année pour pouvoir toujours bénéficier du compteur qui tourne à l’envers."