Braine-le-Château : des déchets sauvages qui posent question
L’installation d’un fastfood à la sortie de l’autoroute à Wauthier-Braine génère des déchets sauvages. Sébastien Pissens (Écolo) s’en inquiète.
Publié le 03-03-2023 à 06h55
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À l’occasion du dernier conseil communal, le conseiller Sébastien Pissens (Écolo, opposition) a posé une question à l’assemblée: "Que compte mettre en place la Commune concernant les déchets sauvages générés par l’installation d’un fastfood à Wauthier-Braine ? Tout le monde a pu apercevoir ces déchets. Il y a une obligation pour ce restaurant de les ramasser, mais la zone concernée est limitée. J’ai appris par la suite que celle-ci avait été étendue. La problématique, c’est de savoir comment la Commune va vérifier que le travail est fait. J’ai personnellement constaté qu’il n’y avait pas de ramassage quotidien systématique comme annoncé. Je suis venu à vélo le long de la chaussée, c’est rempli de déchets. Il y en a jusqu’au bois de Hal ou dans la rue Cour au Bois où personne ne passe en voiture. C’est hallucinant."
Un constat que le collège ne peut que partager. L’échevine Julie Sacré souligne, un peu en forme de boutade: "Il faudrait éduquer la population. Blague à part, c’est la première chose à faire…" Une petite pique accueillie positivement par le conseil.
40/60 ?
Sébastien Pissens poursuit: "On savait très bien que le mode de consommation de ce genre d’enseigne allait générer des déchets. Je n’ai pas envie de passer ma vie à faire des photos et de les transmettre à la Commune…"
Le bourgmestre, Nicolas Tamigniau, temporise un peu: "Je suis en contact direct avec le responsable qui m’envoie tous les deux jours un rapport avec ce qu’ils ont ramassé. D’après lui, il n’y a pas que des déchets provenant de son restaurant. La proportion serait de 40 % de déchets qui viennent de chez eux et 60% qui viennent d’ailleurs. Ce qui est certain, c’est qu’on ne va pas payer quelqu’un qui va passer par là pour vérifier."
L’échevine Julie Sacré interroge alors: "Dans le permis d’urbanisme, n’y avait-il pas justement un moyen de faire appel, après un premier rappel, à une société extérieure et de leur faire payer ?" Le bourgmestre explique que les ouvriers communaux pourraient éventuellement le faire moyennant le paiement d’une redevance, "mais ce serait ingérable, car il faudrait trier les déchets. En tout cas, pour l’instant, nous avons une bonne collaboration avec le responsable. Nous essayons de suivre tout ça et de rester attentifs." Par ailleurs, il ressort que le fastfood va faire, de son côté, une campagne de communication pour sensibiliser ses clients.