Braine-le-Château : deux logements modulaires pour les réfugiés ukrainiens
Pour accueillir les réfugiés ukrainiens, la commune a adhéré à un accord-cadre pour acquérir des habitats modulaires subventionnés par la Région.
Publié le 01-03-2023 à 07h03
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Lors de sa séance du 22 février, le conseil communal castelbrainois devait approuver la convention d’adhésion à l’accord-cadre de la Société wallonne du logement visant à l’acquisition d’habitats modulaires légers afin d’héberger des réfugiés ukrainiens. Cette opération est subventionnée par la Région wallonne à hauteur de 320 000 € pour deux unités de logement.
Le directeur général, Marc Lennarts, a apporté quelques précisions sur ce point: "Ceci a déjà été abordé lors du conseil conjoint Commune/CPAS en novembre. Il avait alors été déclaré que le CPAS était candidat pour ce projet. Il est à noter que seuls deux pouvoirs locaux se sont manifestés en Brabant wallon: les CPAS de Braine-le-Château et de Tubize. Assez bizarrement, c’est notre CPAS qui était candidat, mais c’est le collège communal qui a reçu l’arrêté ministériel. Celui-ci accorde les 320 000 € à la Commune et non au CPAS".
Le site envisagé pour installer ces deux unités de logement est un terrain situé rue Minon et appartenant au CPAS. Le directeur général poursuit: "La Commune va donc placer des logements modulaires sur un terrain qui ne lui appartient pas. D’après ce qu’a annoncé le gouvernement wallon, pour autant que la parcelle soit située le long d’une voirie normalement équipée avec des raccordements possibles aux différents impétrants, il ne faut pas de permis d’urbanisme. Par dérogation aux règles d’urbanisme, suite aux inondations qui ont frappé la vallée de la Vesdre et en raison de l’obligation d’accueillir dignement les réfugiés ukrainiens, les dispositions ont été prises pour alléger les règles d’urbanisme."
Les 320 000 € de subside couvrent, outre l’acquisition des modules, les frais de raccordement aux impétrants. Par ailleurs, la Commune ne devra pas passer de marché pour acquérir les modules puisqu’elle peut passer via la centrale d’achat de la Région wallonne. "Ces logements devraient normalement être meublés, conclut Marc Lennarts. Quand nous les recevrons, il ne faudra pas les équiper du mobilier de base. Ils devraient être déjà équipés pour pouvoir y vivre décemment."
La convention d’adhésion à cet accord-cadre a été adoptée à l’unanimité.