700000 € de plus à trouver pour finir la construction du centre de jour
Pour relancer les travaux de construction d’un nouveau centre de jour, l’ASBL Les Jacinthes doit trouver 700 000 €.
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Publié le 26-08-2022 à 06h00
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Faillite, Covid, explosion des prix… Ce cocktail s’est révélé plus qu’indigeste pour l’ASBL Les Jacinthes à Braine-le-Château.
Depuis plus d’un an, les travaux de construction d’un nouveau centre d’accueil de jour pour enfants polyhandicapés sont à l’arrêt.
L’accueil se poursuit dans la villa aménagée qui abrite les Jacinthes depuis près de quarante ans, chemin de Colipain, mais qui n’est plus adaptée.
Le nouveau bâtiment, voisin de la villa et des pavillons du service L’Envol, aurait dû être terminé en septembre 2020. Il n’est, pour l’heure, toujours constitué que des fondations et du gros œuvre du rez-de-chaussée.
Le chantier s’est transformé en cauchemar
Le chantier s’est transformé en cauchemar pour les responsables des Jacinthes, même si le président de l’ASBL, Jean-Pierre Hermant, refuse de renoncer à l’optimisme.
En mars 2020, le chantier débute mais, très vite, la pandémie de Covid le ralentit. Cette pandémie – et sans doute d’autres éléments – gêne l’entrepreneur qui a été retenu pour réaliser les travaux. Quand le tribunal de commerce de Tournai prononce la faillite de cet entrepreneur en septembre 2021, le chantier qui était à l’arrêt est abandonné et reste désert, depuis.
La douche froide: la facture passe de 2 à 2,8 millions
Pour autant, le projet n’est pas abandonné mais la recherche d’un nouvel entrepreneur s’apparente à une douche froide. Les devis adressés au conseil d’administration des Jacinthes sont très élevés. La pandémie et la guerre en Ukraine ont provoqué l’inflation qu’on connaît. Le surcoût provoqué par l’arrêt des travaux se chiffre à environ 800 000 €. La facture finale qu’il s’agira d’acquitter quand tout sera terminé, passe ainsi de 2 millions à 2,8 millions d’euros.
Cet argent, l’ASBL Les Jacinthes n’en dispose pas. Son budget initial avait été bouclé grâce à des dons et à un subside de la Région wallonne.
Abandonner n’est pas une option
Jean-Pierre Hermant, continue néanmoins d’y croire. 100000 € ont déjà été trouvés. Et s’il manque toujours 700000 € pour réaliser les travaux, la moitié de ce montant pourrait être apportée par la vente de la villa actuellement occupée par le centre de jour."Le problème, c’est qu’il nous faut l’argent maintenant et qu’il nous faut aussi garder la villa jusqu’à ce que le nouveau bâtiment soit terminé."
L’autre moitié pourrait venir de la Région wallonne. C’est, en tout cas, ce qu’espère Jean-Pierre Hermant."Nous avons d’excellents contacts avec l’AViQ (Agence pour une vie de qualité) et avec le cabinet de la ministre Christie Morreale. Je suis stupéfait, dans le bon sens du terme, par leur écoute. Ils ont bien conscience que cette situation ne nous est pas imputable."
Il y a urgence à trouver une solution
S’il y a urgence à trouver une solution afin d’éviter une détérioration des travaux déjà effectués et parce que les prix des matériaux de construction vont sans doute continuer à augmenter, la vingtaine de résidents des Jacinthes ne risque pas de se retrouver à la rue."La villa est toujours opérationnelle, même si elle n’est plus adaptée. C’est un ensemble de petites pièces. L’équipe, qui fait un travail pédagogique formidable, est limitée dans les activités et les soins qu’elle peut proposer. On ne sait, par exemple, pas atteindre toutes les pièces en chaise roulante."