Café braqué à Braine-l’Alleud : 32 mois pour Axel, 18 pour Nicolas
En février, un homme au casier judiciaire déjà chargé s’est emparé du contenu de la caisse d’un café du plateau de la gare, à Braine-l’Alleud.
Publié le 25-05-2023 à 21h30 - Mis à jour le 25-05-2023 à 21h31
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Le 13 février dernier en soirée, la police brainoise a été appelée pour des faits qui s’étaient déroulés à proximité immédiate du commissariat: la gérante d’un café du plateau de la gare venait de se faire dérober la caisse de son commerce.
Elle a expliqué qu’un homme, qu’elle a pu décrire et qui portait une écharpe rouge, est entré pour commander une Leffe. Alors qu’elle la lui servait, il a précisé qu’il voulait un gobelet en plastique, pour aller boire cette bière à l’extérieur. La dame est retournée derrière le comptoir pour prendre un gobelet, et l’homme en a profité pour la suivre.
"Restez calme, c’est un braquage", a-t-il dit à la victime, avant de la pousser pour s’emparer du contenu de la caisse du café. Il y avait environ 200 € et une fois en possession de l’argent, le gaillard s’est précipité dehors.
La gérante est sortie derrière lui, et a crié "Au voleur !". Mais le fuyard, après avoir traversé la route, s’est engouffré dans une camionnette qui apparemment l’attendait. Le véhicule a quitté les lieux et s’est dirigé vers le pont Courbe. Il a toutefois été rapidement intercepté par une patrouille de la police.
Axel, le jeune homme qui venait de commettre le braquage, était aussi en possession de cocaïne lors de son arrestation. Son complice, Nicolas, a nié être au courant de quelque chose. Il a affirmé aux policiers qu’il était dans un autre café du plateau de la gare quand son ami, avec qui il avait rendez-vous pour prendre un verre, est arrivé et lui a demandé de partir.
De quoi se retrouver tout de même sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel puisque cette version ne correspond pas à ce qu’a raconté la victime. Et Nicolas, par ailleurs, était aussi poursuivi pour une nébuleuse histoire d’extorsion… d’une trottinette.
Devant le tribunal correctionnel, il persistait à nier, expliquant qu’il ne savait pas que ce soir-là, son copain avait commis un vol. Quant à Axel, dont le casier judiciaire est déjà bien chargé, il a précisé qu’un dealer l’avait menacé ce soir-là de le "saigner" s’il ne remboursait pas l’argent qu’il lui devait. Il a paniqué, et trouvé une mauvaise solution…
Le jugement vient de tomber et compte tenu de ses antécédents, Axel écope de 32 mois d’emprisonnement, assortis d’un sursis probatoire pour ce qui excède 20 mois de prison ferme. Nicolas, lui, prend 18 mois avec un sursis pour ce qui excède la détention préventive.