1er mai : le PS Brabant wallon appelle à "continuer l’action sociale"
À Braine-l’Alleud pour la Fête du travail, le PS du Brabant wallon a rappelé ses combats pour l’année à venir, devant environ 100 adhérents.
Publié le 01-05-2023 à 18h16 - Mis à jour le 01-05-2023 à 18h17
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Ce lundi à la Maison du Peuple de Braine-l’Alleud a eu lieu la traditionnelle fête du 1er mai organisée par la Fédération socialiste du Brabant wallon, Solidaris, Soralia (anciennement les Femmes Prévoyantes Socialistes) et PAC-Agir par la Culture.
Devant les 100 adhérents présents, le président de la fédération, Dimitri Legasse, a tenu à souligner que le 1er mai est, certes, un moment de convivialité, mais que c’est aussi un "point de départ vers des combats à venir . La précarité augmente dans le Brabant wallon de manière significative, et d’un autre côté, la fortune des riches s’accroît de plus en plus au niveau national, depuis la crise sanitaire. Il faut taxer leurs superprofits."
Dimitri Legasse a, en outre, rappelé qu’il faut avoir le courage de gouverner et qu’en cela le PS représente une gauche pragmatique et réaliste, contrairement à une autre gauche "radicale et destructrice incarnée par le PTB".
Un hommage à Georgette Wautelet, ancienne échevine PS de Braine-l’Alleud qui s’est éteinte en février dernier, a par ailleurs été rendu par ses soins.
La vice-présidente de la Fédération PS du BW, Laurence Smets, a, pour sa part, lancé une alerte : "Notre paysage social est gris. Plusieurs catégories socioprofessionnelles sont délaissées, comme les enseignants et les soignants et nos acquis sociaux sont malmenés. À cela s’ajoute la crise énergétique qui creuse encore plus les inégalités."
Parmi les autres intervenants, Robert Vertenueil, président de Solidaris du Brabant wallon, s’est axé sur l’historique des conquêtes sociales depuis la fin du XIXe siècle. "Nos droits ont été obtenus par la lutte. Nous devons les protéger à notre époque de déclassement social et démocratique et face au MR et à l’Open-VLD qui défendent le capital."
Pour lui, plusieurs points sont à revendiquer jusqu’aux différentes élections de 2024 : une réduction collective du temps de travail, une réforme fiscale "plus juste", une gratuité de la médecine générale et de la dentisterie de base, une transition écologique (notamment dans le secteur du logement). "Cela devra passer par une union du parti avec les syndicats, les associations et les mouvements sociaux."
En présence d’une travailleuse de Delhaize
Chloé Denis, représentante de la jeune génération du PS, a, elle, déclaré que "les combats à venir ne pourront se faire sans la jeunesse".
Anne Lambelin, vice-présidente du PS, et André Frédéric, président du Parlement wallon, sont respectivement intervenus sur la nécessité de continuer à lutter pour les droits des femmes et contre les populismes. "Pour cela, l’exemplarité au sein du parti est centrale", ont-ils l’une et l’autre souligné.
Enfin, Rosetta, salariée depuis 37 ans chez Delhaize, était invitée. Elle a appelé au boycott du magasin et demandé du soutien politique. Elle a par ailleurs relayé l’appel à manifester le 21 mai.