Braine-l’Alleud réunit plusieurs échevins des Sports pour évoquer le chauffage et l’éclairage des piscines et des salles de sport
Les piscines et les salles de sport figurant parmi les infrastructures les plus énergivores, les échevins réfléchissent ensemble à des solutions.
Publié le 28-09-2022 à 06h49
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La réflexion est partie d’une discussion entre l’échevin des Sports de Braine-l’Alleud, Geoffroy Matagne, et son homologue de Nivelles, Germain Dalne. À l’heure où la crise énergétique frappe les Communes de plein fouet, avec des coûts qui pourraient être multipliés par quatre selon certaines prévisions, les infrastructures sportives sont parmi les principales concernées. Peu de bâtiments communaux sont en effet plus coûteux à chauffer et à éclairer que les salles de sport et les piscines… Échanger des données, discuter de mesures à prendre et de bonnes pratiques devrait permettre d’être plus efficace pour affronter les défis à venir.
"J’ai donc pris l’initiative d’inviter les échevins des Sports des communes voisines à une réunion ce mardi, à la piscine de Braine-l’Alleud, indique Geoffroy Matagne. Pour des raisons d’agenda et autres, tout le monde n’a pas pu venir mais outre Braine-l’Alleud, il y avait Braine-le-Château, Nivelles, Waterloo et Lasne. L’idée est de lancer une dynamique, d’autres nous rejoindront sans doute."
On sait que tout prochainement, les discussions budgétaires vont débuter en collège dans toutes les communes et il faudra, face à la crise, mettre sur la table de sérieuses pistes d’économie. Dans ce cadre, il est plutôt intéressant que les échevins des Sports sachent, par exemple, combien coûte une heure de chauffage dans leur salle mais aussi dans les communes voisines, histoire de se situer, de s’inspirer de ce qui est fait ailleurs pour limiter les dépenses, et savoir aussi quels investissements pourraient efficacement améliorer la situation.
La réflexion lancée mardi à Braine est aussi menée à propos de mesures qui pourraient être appliquées à court terme comme la diminution de la température dans les infrastructures sportives durant les entraînements, l’optimalisation de l’utilisation des vestiaires, ou encore la réduction de l’intensité lumineuse en dehors des compétitions.
"Naturellement, il n’est pas question de s’imposer des obligations: les situations sont différentes d’une commune à l’autre et chaque collège décidera des mesures qui seront appliquées chez lui, précise Geoffroy Matagne. Mais il est intéressant, au stade de la réflexion, d’avancer ensemble pour une consommation responsable. Cela bénéficiera au monde du sport qui va être très vite confronté au problème du prix de l’énergie, mais aussi à l’ensemble des citoyens si les Communes peuvent réaliser des économies de manière plus efficaces."
En confrontant leurs données, les échevins peuvent par exemple comparer ce que coûte l’éclairage d’une piste extérieure avec des leds ou avec des spots traditionnels, cerner les gains à réaliser, et décider de certains investissements en connaissance de cause. En s’appuyant en plus sur l’expérience des voisins pour éviter certaines erreurs.
Ils pourraient aussi discuter de manière coordonnée d’une indexation pour l’occupation des infrastructures, en vue d’arriver à un prix juste pour les clubs.