Yaël Béfayt fait la différence au sprint au championnat francophone
Yaël Béfayt est devenu champion francophone de triathlon en jeunes A. Il a devancé Ismaël Zaoudi d’une petite seconde.
Publié le 08-10-2021 à 06h01
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/X2F5ARZSANGHBELGXUD723DWFY.jpg)
Les jeunes triathlètes francophones étaient réunis dimanche dernier à Libramont pour disputer le championnat francophone.
Le départ était donné à 13 h 30 pour les jeunes A, les conditions climatiques étaient donc épouvantables à ce moment de la journée. «J'étais parti pour réaliser un podium mais avec le mauvais temps, je ne savais pas ce que cela allait donner. J'ai trouvé que le parcours à vélo était dangereux», signale Yaël Béfayt, jeune athlète du Triathlon Team Braine.
Cette course était ouverte aux triathlètes de tous horizons. Beaucoup étaient venus du Nord de la France. «Nous sommes partis en groupe. Je me suis rendu compte que les Français nagent très vite. Ils vont également vite en course à pied», indique-t-il.
Le jeune brainois est sorti de l'eau après avoir nagé les 750 mètres en 10'39''. «Je suis sorti de l'eau derrière les Français mais avec une bonne avance sur le groupe des francophones.»
Il fait suivre cet excellent temps d'une bonne transition. «J'ai joué la carte de la sécurité à vélo de peur d'une chute. Ismaël Zaoudi, du Triathlon Team Braine lui aussi, m'a rattrapé. Nous avons ensuite couru à pied ensemble.»
C'est au sprint que Yaël a devancé Ismaël sur la ligne d'arrivée. «J'ai essayé de garder un maximum d'énergie pendant la course à pied. Je me suis reposé lorsque c'était possible. À 200 mètres de la ligne d'arrivée, j'ai foncé et cela m'a permis de gagner de justesse», signale Yaël Béfayt.
Le jeune homme avait terminé en neuvième position au scratch et à la troisième place francophone au championnat de Belgique. «J'étais devancé de moins d'une minute par Arthur Noppe et Pierre-Louis Gay. Je nage mieux qu'eux mais à pied, ils courent plus vite que moi.»
Yaël Béfayt conclut la saison 2021 le week-end prochain à Beauraing. C'est déjà le moment de dresser le bilan de celle-ci. «J'ai réalisé une excellente saison. Je retiens que ce n'est pas parce que j'étais juniors A première année que je ne pouvais pas titiller les meilleurs.»
Il s'est déjà fixé des objectifs pour la saison prochaine: «J'espère terminer dans le Top 5 au championnat de Belgique et devenir champion francophone.»
Voilà qui est clair.

La famille Béfayt était aux anges dimanche à Libramont puisqu’avant son grand frère Yaël, Anton a lui aussi décroché le titre francophone.
Anton Béfayt (jeunes B, messieurs 14 ans) était venu à Libramont pour s'imposer. «J'ai eu plus difficile que prévu. J'ai eu une crampe à la cuisse droite. J'ai un peu trottiné avant de démarrer la course à pied. J'avais un concurrent devant moi mais je l'ai rattrapé dans les 500 derniers mètres», lance-il.
Il s'est imposé avec quatre secondes d'avance sur Noah Havard. «J'étais moins bon à vélo que lui. Je n'étais pas à l'aise suite au vent et la pluie. J'ai roulé prudemment.»
Il avait terminé dixième au championnat de Belgique mi-août. «J'aurais pu prétendre à un Top 5. Mais j'ai cassé ma chaine à vélo. J'ai dû courir à côté de mon vélo sur la fin du parcours. J'ai perdu pas mal de temps. C'est le vélo que je préfère en triathlon même si je me débrouille en course à pied, tout en aimant un peu moins.»