Vers la rénovation de la villa du Paradis
Le conseil communal donne son feu vert pour rénover le bâtiment appartenant à la Régie foncière et créer une brasserie. Mais ça sera cher…
Publié le 10-06-2021 à 07h22
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/CPFZ2XW22ZDITBVHUQ5Q2HMZ4M.jpg)
La crise sanitaire a fait que le collège communal, depuis quelques mois, avait d’autres priorités mais il n’a pas abandonné l’idée de créer une brasserie sur le site du lac du Paradis. On se souviendra qu’en 2018 déjà, la majorité avait tenté de la créer via une formule originale: céder à un concessionnaire la villa du Paradis, l’ancienne maison du garde située entre le grand et le petit étang, à condition que celui-ci rénove le bâtiment à ses frais avant d’exploiter les lieux. Le permis d’urbanisme avait déjà été obtenu et la Commune avait prévu un cahier des charges précis pour garantir un service de qualité. Mais aucun candidat ne s’était fait connaître…
Au dernier conseil communal, le dossier a été relancé avec un principe différent. C’est finalement la Régie foncière et immobilière qui assumera la rénovation, et l’exploitation commerciale sera concédée à un restaurateur. Un accord de principe et le cahier des charges ont été votés à l’unanimité mais l’opposition a émis quelques remarques. Ainsi, pour IB, Christine Huenens a demandé si la future brasserie sera fermée le soir lorsque le parc du paradis n’est (théoriquement) plus accessible au public. Parce que certains riverains craignent des nuisances lorsque l’établissement attirera du monde…
«Il n'y a pas d'heures d'ouverture qui sont fixées: c'est le règlement de police qui s'appliquera, comme pour tous les autres établissements horeca, a répondu le bourgmestre, Vincent Scourneau. La philosophie, c'est que les gens puissent se restaurer sur le site et les riverains sont parfaitement au courant de ce projet que nous avons toujours soutenu. Je comprends qu'il y ait des inquiétudes mais s'il y a un souci, il suffit d'appeler la police et elle interviendra.»
Côté PS (Manon Bourgeois) et Écolo (Benjamin Vokar), on s’est dit étonné du prix estimé pour ces rénovations de la villa aujourd’hui à l’abandon. Un montant d’un million d’euros a été prévu.
«Le prix, c'est celui estimé par le service technique, a précisé Vincent Scourneau. On veut faire quelque chose de bien, et cela a un prix. Mais pour l'instant, ce n'est qu'une estimation, on verra comment cela va se passer ensuite. On me dit que le prix des matériaux a augmenté de 40% en trois mois: il y a des éléments qu'on ne maîtrise pas.»